Les vols transatlantiques s'allongent sous l'effet du réchauffement

Publié le 

Et si les vols transatlantiques duraient plus longtemps à cause de l'effet climatique ?
Et si les vols transatlantiques duraient plus longtemps à cause de l'effet climatique ?

Selon une étude parue dans Environmental Research Letters, la durée des vols transatlantiques risque fortement de s’allonger dans les prochaines décennies. Le responsable dans cette affaire : le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique ne fait pas que détruire la calotte polaire. D’après une étude publiée le 10 février, ce phénomène aura également un impact sur la durée des vols New York - Londres et vice versa. Découvrez comment.

À cause du jet-stream

Vous connaissez le jet-stream, ce courant soufflant d’ouest en est au-dessus de l’Atlantique ? Eh bien, il est souvent employé pour les vols reliant le Vieux Continent au Nouveau Monde. D’après Paul Williams de l’Université de Reading au Royaume-Uni et directeur de l’étude susmentionnée, ce dernier sera bientôt en cause dans le décalage des arrivées à New York ou à Londres. Selon les résultats obtenus, le réchauffement climatique crée une accélération du jet-stream, rallongeant les liaisons aériennes entre Londres et New York, mais accélérant celles dans le sens contraire. Ainsi, les voyageurs se rendant des États-Unis vers l’Europe auront droit à un vol de cinq heures et vingt minutes. Dans l’autre sens par contre, il y aura deux fois plus de chances qu’un vol dépasse les 7 heures habituelles.

D’autres problèmes en perspective

Si le réchauffement climatique rallonge la durée des vols transatlantiques, il entraînera également plus de pollution comme le fait remarquer Environmental Research Letters. Selon les spécialistes, de plus longs trajets provoqueront fatalement une hausse des prix de transport ainsi qu’une augmentation de la production de CO2. Les prévisions mettent également en lumière le fait que la vitesse et le trajet du jet-stream risquent d’être altérés, au point de créer de grandes turbulences lors des liaisons transatlantiques.

 

Source : lemonde, europe1