Alimentation, cosmétique, santé : limiter l'exposition à l'aluminium

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Alimentation, cosmétique, santé : limiter l'exposition à l'aluminium / iStock.com-JulNichols
Alimentation, cosmétique, santé : limiter l'exposition à l'aluminium / iStock.com-JulNichols
Malléable, bon conducteur, l’aluminium dispose de propriétés physiques et chimiques qui rendent son usage intéressant pour de nombreuses industries. S’il est donc présent à l’état naturel dans certains aliments comme les légumes ou les céréales, il entre également dans la composition de plusieurs produits industriels et pharmaceutiques. Une fois dans le corps, l’aluminium se loge dans les os, les poumons, le foie et le cerveau et n’est pas toujours totalement éliminé. L’excès de ce métal dans le corps pourrait ainsi être toxique pour le système nerveux central et le tissu osseux et à l’origine du développement de la maladie d’Alzheimer et de certaines maladies inflammatoires de l’intestin.

Surveiller les aliments et les contenants

Pour éviter d’absorber trop d’aluminium, il est préférable de surveiller son alimentation et les différentes sources qui peuvent nous y exposer, car l’accumulation de doses infimes peut sur le long terme se révéler dangereuse. En 2011, la dose d’absorption acceptable était fixé à 2mg/kg par semaine.

Attention ainsi aux ustensiles de cuisine, aux emballages alimentaires comme le papier d’aluminium, les boîtes de conserve et les barquettes. Les conservateurs, colorants et additifs qui entrent dans la composition des produits industriels sont également concernés. Les aliments les plus riches en aluminium tels que les produits céréaliers, les légumes, ainsi que le lait et les compotes pour les nourrissons sont à limiter. L’eau de boisson contient également de l’aluminium qui s’y trouve naturellement ou suite aux processus de potabilisation, bien que leurs suivis soient très stricts. Son apport correspond toutefois à moins de 5% des apports.

Médicaments et produits pour le corps

La voix orale n’est pas le seul vecteur d’exposition à l’aluminium. Nous pouvons y être exposés via les médicaments comme les antiacides, les antidouleurs ou les pansements gastro-intestinaux, dont la teneur est bien supérieure à celle apportée par l’alimentation. En effet, un seul comprimé d’antiacide peut contenir plus de 200 milligrammes d’hydroxyde d’aluminium.

Les vaccins sont également problématiques. Parmi leurs adjuvants figurent plusieurs métaux lourds dont l’aluminium, ce qui fait enfler la polémique, particulièrement suite aux multiples cas d’allergies et de maladies graves auxquels ils sont associés.

Une grande vigilance s’impose aussi à l’égard des produits cosmétiques comme les vernis à ongles, les crèmes solaires, les colorants capillaires et surtout les antitranspirants, qui contiennent des sels d’aluminium destinés à obturer les pores des glandes sudoripares. Il est donc préférable d’opter pour un déodorant qui n’empêche pas la sudation, d’autant plus que la transpiration est un excellent moyen d’éliminer l’aluminium contenu dans le corps, ou pour la pierre d'alun 100% naturelle.