Manger de saison : 3 aliments à consommer en novembre

À chaque saison ses aliments ! La consommation de fruits, de légumes, de poissons ou encore de viandes se renouvelle chaque mois avec les produits de saison. Consommer de saison, c’est le moyen de faire des économies sur ses courses et d’avoir de bons produits frais. En novembre, les températures sont de plus en plus fraîches mais les aliments de manquent pas dans les rayons. Découvrez notre sélection de 3 aliments à consommer au mois de novembre.

Le kiwi

Originaire de Chine, le kiwi est apparu en Europe au XIX^e siècle. Cultivé essentiellement en Nouvelle-Zélande et en Italie, la France détient toutefois sa propre culture dans le Sud-Ouest à Andour qui bénéficie de l’IGP et du Label rouge.

Avec sa peau velue légèrement marronnée, ce fruit interpelle. Sa chaire verte apporte de la douceur alors que son cœur blanc est plein d’acidité. Il est généralement consommé cru à la petite cuillère mais il est aussi très bon cuisiné dans un gâteau, un sabayon ou en verrine puisque son acidité vient casser le sucre trop présent dans certains desserts. Côté salé, vous pouvez marier le kiwi avec du fromage frais et des noix en smoothie, par exemple.

De plus, la composition du kiwi est reconnue pour ses valeurs nutritionnelles :

• Vitamine C : deux fois plus que l’orange ;
• Vitamine K : prévient de l'ostéoporose ;
• Vitamine B9 : renforce le système immunitaire ;
• Vitamine E : véritable anti-inflammatoire ;
• Cuivre : permet la production de collagène ;
• Potassium : favorise la digestion.

D’après des études, il serait aussi un bon protecteur cardio-vasculaire, préviendrait l’apparition de certains cancers et régulerait la constipation au quotidien.

L’endive

Avec son petit goût amer, l’endive n’est pas appréciée de tous. Elle est toutefois cuisinée sous de nombreuses déclinaisons et est un incontournable des tables en hiver. L’endive peut être dégustée froide en salade ou en velouté et bien entendu chaude en gratin, braisée, à la vapeur ou encore dans une quiche. Et oui, qui n’a jamais mangé la traditionnelle endive au jambon ?

Outre ses possibilités culinaires, l’endive est un légume aux multiples bienfaits pour notre santé qui est très souvent recommandée lors des régimes alimentaires :

• Un diurétique : se composant à 95% d’eau, elle permet d’éliminer les toxines d’où son utilité lors d’une infection urinaire ce qui est renforcé par le potassium et le sodium ;
• Un digestif naturel : en plus de se digérer très facilement, ses fibres régulent le transit et facilite la digestion ;
• Un anti-oxydant : elle protège des maladies cardio-vasculaires, du vieillissement et de certains cancers.

Elle contient également un grand nombre de vitamines : vitamines du groupe B, vitamine A et vitamine C. Elles servent à diminuer le mauvais cholestérol, lutter contre le vieillissement des cellules, accélérer la cicatrisation et assimiler les nutriments.

La datte 

La datte est le fruit du palmier dattier. Allongée, elle peut faire de 4 à 6 cm et peut se manger fraîche ou séchée. En Afrique et au Moyen-Orient, on la consomme des deux manières soit seule, soit incorporée dans des pâtisseries et des plats chauds. Son goût très sucré permet de faire de délicieuses recettes sucrées salées comme des tajines. En France, elle est peu utilisée en cuisine, elle est mangée sèche de la même manière qu’un fruit.

De plus, la datte est excellente pour la santé. Elle est reconnue pour être riche en :

• Glucides qui apportent de l’énergie à l’organise. Elle est toutefois pauvre en graisse ;
• Acides aminés qui réduisent la pression artérielle ou les douleurs articulaires ;
• Minéraux qui diminuent les risques d’AVC ;
• Vitamines dont la vitamine E qui peut prévenir les maladies coronariennes et la vitamine B6 qui améliore les performances du cerveau ;
• Protéines, elles régulent l’appétit et renforcent les muscles et les os.

Grâce à son effet anti-oxydant, elle est recommandée lors de régime pour aider à brûler les graisses. Elle dispose aussi de bienfaits insoupçonnés car elle atténuerait les douleurs lors d’un accouchement selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Jordanie.