Films romantiques : notre sélection des 10 meilleurs

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Films romantiques - © Universal Pictures, © Focus Features, © 20th Century Fox, © Paradis Films, © Amblin Entertainment
Films romantiques - © Universal Pictures, © Focus Features, © 20th Century Fox, © Paradis Films, © Amblin Entertainment
Depuis ses débuts officiels en 1895, le cinéma n'a eu de cesse d'enfanter des films romantiques venus de tous horizons. Sujet par excellence, l'amour est mis en scène dans tous les genres : comédie, drame, western, action, science-fiction, etc. En dépit de cette profusion, seule une poignée d'entre eux parviennent à se détacher. Bien qu'elle ne se veuille pas exhaustive, voici notre sélection des meilleurs films romantiques de toute l'histoire du cinéma.

Orgueil et Préjugés (2006)

Tiré du célèbre roman éponyme Orgueil et Préjugés de Jane Austen, Orgueil et Préjugés est une brillante comédie romantique réalisée par l'anglais Joe Wright. L'intrigue se déroule en Angleterre dans le petit bourg de Hertfordshire pendant le règne de Georges III. La tranquillité de la famille Bennett et de leurs filles (Jane et Elizabeth) se voit subitement troublée par l'arrivée de jeunes hommes : Mr. Bingley et Mr. Darcy. Bientôt, Elizabeth tombe amoureuse de Mr. Darcy. Afin de concrétiser leur idylle, il leur faudra cependant tous deux mettre de côté leur orgueil et leurs préjugés.

Côté casting, Keira Knightley et Matthew MacFayden campent admirablement leurs personnages. La subtilité de ce film réalisé par Joe Wright en 2006 est de savoir remuer la fibre romanesque en chacun de nous. Un sentiment d'envoûtement se fait sentir dès les premières minutes du film.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004)

Eternal Sunshine of the Spotless Mind - © Focus Features
Eternal Sunshine of the Spotless Mind - © Focus Features

Pourquoi diable Joel tombe-t-il amoureux de toutes les femmes qui lui prêtent un tout petit peu d'attention. L'histoire d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind, c'est avant tout celle de Joel, un homme déçu. Tellement déçu qu'il décide un jour d'extirper volontairement de sa mémoire sa relation amoureuse avec Clémentine. Mais pendant l'opération, ses souvenirs passés avec elle défilent un à un. C'est alors qu'il redécouvre ce qu'il aimait chez elle depuis toujours. Un combat contre l'irréversible s'engage alors.

Scénario délirant tout droit sorti du cerveau dérangé de Charlie Kaufman, Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un petit bijou de film romantique. Les images, complètement planantes, les performances de Jim Carrey, Kate Winslet ou encore Kirsten Dunst font de cette œuvre mâtinée de science-fiction un indispensable du genre. Du grand Michel Gondry.

In the Mood for Love (2000)

In the Mood for Love - © Paradis Films
In the Mood for Love - © Paradis Films

Su Li-Zhen, une très belle et discrète jeune femme, travaille comme secrétaire pour un homme d'affaires. Son mari, souvent absent, est constamment contraint de voyager pour rencontrer ses associés.  Cho Mo-Wan, un journaliste qui vient d'emménager dans l'appartement d'à côté, est également marié à une femme souvent éloignée. Un jour que leurs époux respectifs sont absents, Su Li-Zhen et Cho Mo-Wan se croisent. Dès lors, une complicité s'établit entre eux.

Thème largement utilisé au cinéma, In The Mood For Love raconte l'histoire de deux êtres qui s'aiment mais qui préfèrent y renoncer pour ne pas avoir à renier leurs convictions. D'une finesse rarement atteinte, il s'agit de l'une des œuvres les plus touchantes jamais réalisées. On pense beaucoup au drame sentimental Brève Rencontre, de David Lean. La réalisation de Wong Kar Waï est renversante, tout comme la musique. À noter le prix d'interprétation masculine remporté à Cannes en 2000 par Tony Leung Chiu Wai (Cho Mo-Wan).

Dans le même genre et du même cinéaste : 2046 – Wong Kar Waï - 2004

Titanic (1997)

Titanic - © 20th Century Fox
Titanic - © 20th Century Fox

Alors que l'expédition de Breck Lovett explore l'épave du Titanic à la recherche d'un trésor, elle fait la découverte d'un croquis sur lequel est dessinée une femme nue avec pour seule parure un collier : "le cœur de l'océan". Peu de temps après avoir averti les médias, Lovett est contacté par Rose Calvert, une centenaire qui se présente comme la femme au diamant. Celui-ci accepte alors de recevoir la vieille dame, à l'endroit même du naufrage. Rose se remémore alors la funeste traversée inaugurale du Titanic.

Réalisé par le remarquable James Cameron, auteur de quelques-uns des plus gros succès du box-office mondial, Titanic n'est pas seulement un film catastrophe doté d'un budget colossal. C'est aussi l'un des mélodrames les plus importants de l'histoire du cinéma, aussi bien sur le plan visuel que scénaristique. Il n'aura donc pas volé ses 9 oscars. Leonardo Di Caprio et Kate Winslet y sont éclatants. Et vous n'êtes pas prêt d'oublier leur histoire.

Tout le monde dit I love you (1996)

Tout le monde dit I love you - © Buena Vista Pictures
Tout le monde dit I love you - © Buena Vista Pictures

La jeune Djona Berlin, alias D.J., relate les péripéties amoureuses de sa famille. Holden est sous le charme de Skylar. Mais cette dernière tombe malheureusement dans les bras d'un autre homme : Charles Ferry, un terrible repris de justice. Quant à Joe Berlin, un homme de gauche anxieux et sophistiqué, il ne cesse depuis sa rupture d'avec Steffi Danridge d'enchaîner les histoires pour retrouver l'âme sœur. Alors qu'il passe des vacances à Venise avec sa fille, il fait la rencontre de Von Sidell. Immédiatement séduit, il est prêt à tout pour la conquérir.  

Dans la même veine que les futurs Love Actually (Richard Curtis, 2003) et Valentine's Day (Garry Marshall, 2010), Tout le monde dit I love you est un film romantique choral, la Woody Allen touch en plus. Ce qui fait une différence de taille. Comme souvent chez le cinéaste, les dialogues sont tordants, les musiques bouleversantes. Mention spéciale au ballet final sur les quais de Seine, féérique.

Dans le même genre et du même réalisateur : Minuit à Paris – Woody Allen – 2011

Sur la route de Madison (1995)

Sur la route de Madison - © Amblin Entertainment
Sur la route de Madison - © Amblin Entertainment

Comme souvent dans le cinéma de Eastwood, l'histoire de Sur la route de Madison débute avec une photo, un souvenir. Carolyn et son frère Michael Johnson retournent à Madison County dans l'Iowa pour se charger de la succession de leur mère, Francesca. Plutôt que d'être enterrée auprès de son défunt mari, celle-ci a demandé à être incinérée et que ses cendres soient répandues depuis le pont de Roseman. Révoltés à cette idée, Carolyn et Michael tombent sur une photo de leur mère prise sur le pont de Roseman, jusqu'alors inconnue. Celle-ci est accompagnée de son journal intime. Ils prennent alors connaissance de ce qui s'est passé en 1965…

Vous avez horreur des histoires sentimentales au cinéma et y êtes complètement hermétique ? Il ne fait pourtant aucun doute que vous allez tomber sous le charme de ce Sur la route de Madison, certainement le film de Clint Eastwood le plus abouti. Meryl Streep n'a jamais été aussi belle, Clint Eastwood aussi touchant, que dans ce magnifique mélodrame sur la transmission.

Edward aux mains d'Argent (1990)

Edward aux mains d'argent - © 20th Century Fox
Edward aux mains d'argent - © 20th Century Fox

A Suburbia, petite banlieue paisible et sans histoires, une représentante d'une entreprise de cosmétique se hasarde dans un château à quelques pas de son quartier pour démarcher de nouveaux clients. Alors que les lieux semblent abandonnés, elle tombe sur un étrange jeune homme recroquevillé au fond d'une pièce par timidité. Laissé inachevé par celui qui l'a créé, celui-ci est muni de cisailles à la place des mains. Frappée par la sensibilité du garçon, la femme décide de le recueillir chez elle. Edward est dès lors aux prises d'un monde pernicieux qu'il n'a jamais connu. Il fait bientôt la connaissance de Kim, dont il tombe amoureux.  

Pauvre Edward : ce conte de fée aux couleurs pastel cache en réalité un monde fallacieux où les médisances se dissimulent sous le voile de la bienveillance. Pour l'un de ses premiers rôles les plus marquants, Johnny Depp marque d'une empreinte indélébile le cinéma de Tim Burton. Par la suite, les deux hommes ne se sépareront qu'à de rares occasions. Toute en naïveté et en gentillesse, Winona Ryder (Kim) est quant à elle resplendissante. Les images, inoubliables, et la musique, de Danny Elfman, sont sensationnelles.

Dans le même genre et du même cinéaste : Big Fish – Tim Burton - 2004

Out of Africa (1985)

Out of Africa - © Universal Pictures
Out of Africa - © Universal Pictures

Par convenances sociales plutôt que par amour, Karen Dinesen, une jeune aristocrate Danoise, consent à épouser Bror Blixen-Finecke, un baron au bord de la faillite et coureur de jupons. Alors que ce dernier se lance dans l'élevage au Kenya, Karen part le rejoindre en prévision de leur mariage prochain. Sur place, elle rencontre bientôt Dennys Finch-Hatton, un chasseur. Sans se l'avouer, une histoire d'amour va s'établir entre eux.

Meryl Streep est décidemment de tous les plus grands chefs d'œuvre de la romance au cinéma. Adapté d'un roman de Karen Blixen par Sydney Pollack (On achève bien les chevaux, Les Trois Jours du Condor), Out of Africa  n'est pas seulement un drame sentimental, c'est aussi une sidérante reconstitution de la vie coloniale en Afrique. Robert Redford y campe l'un de ses meilleurs rôles.

Elle et lui (1957)

Elle et Lui - © 20th Century Fox
Elle et Lui - © 20th Century Fox

Nickie Ferrante et Terry McKay se rencontrent à bord du transatlantique qui relie Naples à New York. On apprend que Terry vient d'annoncer ses fiançailles avec une riche héritière tandis que Nickie doit se marier avec Kenneth Bradley, un opulent Texan. Mais les circonstances vont les faire se rapprocher : après avoir essayé de s'éviter, Nickie et Terry tombent amoureux l'un de l'autre et projettent d'annuler leurs fiançailles mutuelles. Ils se donnent rendez-vous dans six mois au sommet de l'Empire State Building.

Au même titre que L'homme qui en savait trop, d'Alfred Hitchcock, Elle et Lui est le remake d'un film éponyme de son propre réalisateur, Leo McCarey. Après Irene Dunne et Charles Boyer en 1938, c'est cette fois au tour de Cary Grant et de Deborah Kerr de nous émouvoir, près de 20 ans après l'original. Cette comédie romantique burlesque est une totale réussite. Préparez vos mouchoirs.

L'Aurore (1927)

L'Aurore - © Twentieth Century FOx
L'Aurore - © Twentieth Century FOx

L'histoire pourrait se dérouler à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays. Pendant les vacances d'été, dans un village dont la sérénité semble impossible à ternir, un paysan tombe sous le charme d'une femme de la ville. Hypnotisé par sa beauté, il décide de s'enfuir avec elle et d'abandonner son foyer. Mais la belle citadine parvient à le convaincre de noyer sa femme. Alors qu'il s'apprête à commettre l'irréparable, l'amour qu'il ressent pour son épouse le rattrape. Il va alors tout faire pour la reconquérir.

Pourtant doté d'un scénario on ne peut plus classique, L'Aurore est selon les mots de François Truffaut "le plus beau film du monde". Chacun des plans composant ce joyau du cinéma est un régal. C'est sans doute l'universalité de l'histoire qui rend ce long métrage aussi touchant. Une fois plongé dans ce rêve éveillé, on oublie immédiatement qu'il s'agit d'un film muet. Les mots ne suffisent pas à décrire cette expérience unique. Tout simplement la plus belle histoire d'amour de tout le cinéma, signée Friedrich Wilhelm Murnau.

Mais aussi…

Le Secret de Brokeback Mountain – Ang Lee – 2006

Moulin Rouge ! – Baz Luhrmann – 2001

Raison et sentiments – Ang Lee – 1995

Un homme et une femme – Claude Lelouch – 1966

Le Docteur Jivago – David Lean – 1965

La Garçonnière - Billy Wilder - 1960

Comme un torrent - Vincente Minnelli - 1958

Tout ce que le ciel permet - Douglas Sirk - 1955

Les Chaussons rouges – Michael Powell, Emeric Pressburger – 1949

Autant en emporte le vent – Victor Fleming – 1939

Les Temps Modernes – Charles Chaplin - 1936

Les Lumières de la ville – Charles Chaplin – 1931

Kitsch, mais tellement culte...

Ghost – Jerry Zucker - 1990

Dirty Dancing – Emile Ardolino – 1987