Perte d'autonomie : comment réagir ?

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Réagir à une perte d'autonomie
Réagir à une perte d'autonomie
Lorsqu’une "perte d’autonomie", due à une maladie ou la vieillesse, est diagnostiquée chez un individu, les changements occasionnés peuvent entrainer l’apparition d’un flou angoissant sur la façon de réagir. Découvrez quelles sont les aides que le personnel administratif, technique et soignant peut apporter et comment les solliciter.

Aides techniques, financières et administratives

  1. Lorsque la personne a encore une activité professionnelle, dans un premier temps, après avoir consulté un médecin, elle peut demander un arrêt de travail. Si la personne a travaillé au moins 200 heures au cours des 3 derniers mois précédents cette demande, elle est prise en charge par la sécurité sociale. Dans certaines circonstances, il est aussi possible de mettre en place un mi-temps thérapeutique qui conduira à aménager le poste de travail et l’emploi du temps. Ce qui permet à la personne présentant une perte d’autonomie de rester socialement et professionnellement insérée.
  2. Les personnes de plus de 60 ans peuvent demander une APA (allocation personnalisée d’autonomie) qui permet de couvrir les dépenses permettant leur maintien à domicile. L’APA couvre les frais occasionnés par une aide humaine ou technique.
  3. Les aides techniques sont multiples : fauteuil roulant, monte escalier, lit médicalisé… Ces aides permettent à la personne de faciliter ses déplacements et les gestes de la vie quotidienne que cela soit au travail, dans leur logement ou leur véhicule.

Aide humaine et soutien psychologique

  1. Face à une perte d’autonomie, le plus difficile est l’acceptation. En effet, souvent la personne ou l’entourage sont soit dans la dramatisation et le deuil anticipé de la personne concernée ou, à contrario, dans le déni des problèmes rencontrés. La présence d’un psychologue permettra de faciliter le dialogue entre le patient et l’entourage, et aidera à affronter l’épreuve que représente la diminution ou la perte des capacités et ses conséquences socio-professionnelles.
  2. Un(e) aide-soignant (e) et/ou un(e) infirmier(e) pourront aider la personne dans ses gestes de tous les jours. Ces personnes apportent aussi les stimulations sociales nécessaires pour lutter contre l’isolement.

Comment y avoir recours ?

Les aides d’aménagement du travail, de l’habitat ou du véhicule passent par les recommandations médicales d’une équipe pluridisciplinaires (médecin, psychologue, ergothérapeute, assistante sociale). Les certificats nécessaires à l’obtention d’un arrêt de travail ou d’un mi-temps thérapeutique sont délivrés par votre médecin.

L’assistante sociale peut expliquer à quelles aides financières vous avez le droit.

Un bilan psychologique aide à mieux comprendre les difficultés psychologiques liées à la perte d’autonomie et comment soulager ou prévenir les troubles qui y sont liés.

Un bilan avec un(e) ergothérapeute permet d’établir précisément quelles sont les aides au maintien des activités qu’il est possible d’apporter.

Mais vous pouvez aussi contacter des associations comme COMETE, spécialisées, entre autres, dans le maintien des activités professionnelles.

Consultez le site aides-techniques.handicap.fr pour un aperçu des aides techniques que vous pouvez recevoir et demandez un devis. Des associations, telles que PACT, se charge de faire un bilan de vos besoins, d’établir une liste d’aide et enfin de vous aider à rechercher des financements afin de réaliser l’achat et les travaux nécessaires.