Pression artérielle

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La pression artérielle
La pression artérielle
La mesure de la pression artérielle est, avec la mesure de la fréquence cardiaque et la température corporelle, l'un des examens médicaux les plus pratiqués. Comme les deux premiers, elle peut être réalisée par le patient en utilisant un tensiomètre digital que l'on peut se procurer facilement dans le commerce.

Les variations de pression artérielle

La pression artérielle varie beaucoup au cours de la journée. Pour établir un diagnostic d'hypertension artérielle, il faut mesurer la pression au repos.

La pression artérielle se décompose en deux chiffres que l'on appelle la pression systolique et la pression diastolique. La pression systolique est celle qui est fournie par le ventricule gauche au moment de l'éjection du sang dans l'aorte. Une fraction de seconde plus tard, la pression diminue et correspond à la tension de base du système cardiovasculaire, c'est la pression diastolique.

La pression artérielle varie avec l'activité, le stress, certaines maladies cardiovasculaires, l'âge et avec l'effet "blouse blanche" (le fait de consulter un médecin élève la pression artérielle). Une élévation constante de la pression au repos définit l'hypertension artérielle.

Les résultats de la mesure de la pression

Le résultat de la mesure de la pression est donné en millimètres de mercure (mmHg), bien que cette unité de mesure ne corresponde plus à aucun appareil en service, mais elle est trop ancrée dans les habitudes. Même les appareils électroniques à affichage digital donnent les résultats en millimètres de mercure. Ce métal liquide était utilisé dans une colonne graduée, reliée à l'appareil à tension (le tensiomètre). Les variations de la tension étaient ainsi mesurées sur la colonne, exactement comme la température dans un thermomètre à mercure, qui lui aussi a disparu. Il faudrait en théorie utiliser aujourd'hui le pascal comme unité de mesure, selon la règle suivante :
1 mmHg = 133,332 pascals.

Les chiffres de la tension artérielle normale sont bien étudiés. Ils ont tendance à être de plus en plus bas, car les effets néfastes de l'hypertension artérielle sont de plus en plus évidents.
On estime qu'une pression artérielle systolique supérieure à 140 mmHg chez une personne de 50 ans est un risque important de maladie cardio-vasculaire. On estime même que le risque cardio-vasculaire commence à partir d´une tension de 115 mmHg pour la pression systolique et de 75 mmHg pour la tension diastolique.

Les sujets qui présentent une pression systolique de 120 à 139 mmHg ou diastolique de 80 à 89 mmHg doivent être considérés comme pré-hypertendus et doivent déjà commencer à respecter certaines règles pour éviter la survenue de maladies cardiovasculaires.