Quel statut et quels acompagnements pour les aidants familiaux ?

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Quel statut et quels acompagnements pour les aidants familiaux ? / iStock.com-Eva-Katalin
Quel statut et quels acompagnements pour les aidants familiaux ? / iStock.com-Eva-Katalin
Depuis janvier 2016, la loi d’adaptation de la société au vieillissement reconnait le rôle des aidants familiaux et leur accorde un statut. Cette notion concerne les personnes qui s’engagent dans la durée et de façon régulière auprès d’un proche, d'un parent, d'un ami malade ou d'une victime d’un handicap étant incapable d’assurer seul les actes principaux de la vie quotidienne. Un aidant consacre ainsi en moyenne 16 heures par semaine à sa tâche, généralement de façon bénévole ou parfois de façon salariée.

Être un aidant familial bénévole

La grande majorité des aidants familiaux sont des bénévoles, conjoints ou parents qui interviennent au quotidien auprès de leur proche dépendant et dans l’incapacité d’accomplir les gestes de la vie courante. Les charges effectuées par les aidants sont nombreuses. Il peut s’agir :

  • De faire les courses ;
  • D’aider au ménage ;
  • De préparer et donner les repas ;
  • D’aider à la toilette ;
  • De prendre les rendez-vous médicaux ;
  • De gérer l’administration, etc.

Cet engagement dure en moyenne plus de 4 ans et revient à environ 2000 euros par an à la charge de l’aidant, pour ses frais de transport, les médicaments et les équipements non remboursées, etc. Bien souvent, le travail de l’aidant est complété par une ou plusieurs aides à domicile, comme une infirmière ou une auxiliaire de vie qui interviennent auprès de la personne dépendante.

Les aides pour les aidants

Plusieurs dispositifs permettent de soutenir les aidants familiaux souvent seuls dans l’exercice de leur mission. Les aidants peuvent ainsi bénéficier d’un statut de salarié pour la mission qu’ils accomplissent auprès de la personne aidée. Ils deviennent alors aidants en emploi direct. Cela est possible si l’aidé perçoit :

En revanche, la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) permet de dédommager un aidant familial sans toutefois qu’il ne devienne salarié.

Pour permettre aux aidants de se reposer, le droit au répit dispense une aide financière pour pouvoir placer le proche dépendant dans une structure d’hébergement temporaire pendant quelques jours. Et depuis le 1er janvier 2017, le congé de proche aidant permet la demande de congé sans solde pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap pendant trois mois maximum de façon fractionnée ou sous la forme d’un temps partiel.