65 ans, l’âge idéal pour être heureux ?

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65 ans, l'âge du boheur ?
65 ans, l'âge du boheur ?

Le bonheur ne se définit sans doute pas selon une période précise de la vie. Cependant, une enquête anglaise révèle qu'il existe quand même un âge "idéal" pendant lequel on est plus susceptible d’être heureux. Ces résultats rejoignent ceux d’une étude française menée par l’Insee en 2008.

Henri-Frédéric Amiel pensait que "vieillir, c'est comme s’éteindre à petit feu". Pourtant, d’après une étude de l’Office of National Statistic de Grande-Bretagne, il semblerait que 65 ans soit l’âge où l’on est susceptible de connaitre le "plus haut degré de bonheur" de sa vie.

300.000 personnes âgées de 16 à 90 ans ont été sondées. Sur une échelle de 1 à 10, elle devait caractériser leur "niveau de bonheur ou d’anxiété". Résultats, les 65-69 se considéraient comme les plus heureux (7,85/10 précisément) et affichaient aussi le niveau d’anxiété le plus bas (2.15/10) sur dix.

Paradoxalement, ce sont les personnes de 40 ans qui paraissent le moins heureuses. Elles combinent le niveau de satisfaction le plus bas (7,2/10) et le niveau d’anxiété le plus haut (3/10). La variation de la courbe de satisfaction entre les quadragénaires, les jeunes et les retraités dessine un "U".

Argent et bonheur !

Les facteurs sociaux-économiques ont un impact significatif indéniable sur l’état des personnes dans la société en fonction de leur âge. Les 45-49 ans sont très sollicités et enclins au stress et aux contraintes. Ils doivent concilier leur carrière professionnelle, s’ils en ont une, avec leur vie de famille et plus encore. Étrangement, ils constituent la tranche d’âge la plus solide financièrement. Comme quoi, voilà encore une preuve que l’argent ne fait pas tout.

En se penchant sur la façon dont est perçue le bonheur par chaque sexe au sein d’un même groupe, les chercheurs se sont rendu compte que les femmes sont sensiblement plus heureuses que les hommes, 7,56/10 contre 7,49/10, mais plus anxieuses aussi, avec 3,05 contre 2,8 pour les hommes.

 

Sources : slate, serengo