La plus grande période de solde de l’année approche à grands pas. Il s’agit du très attendu Black Friday, un véritable phénomène commercial. Initialement prévue pour lancer les ventes sur le marché de Noël, cette journée de soldes exclusives a progressivement fait peau neuve. Désormais, la frénésie d’achat engendrée par le Black Friday ne se limite plus au quatrième vendredi de novembre, mais s’étend à toute la semaine suivante.
La Black-Week voit les prix en magasin et en ligne chuter de manière vertigineuse. Il en résulte un pic de surconsommation au détriment du bien-être de la planète. Pour faire simple, le Black Friday est tout, sauf un événement éco-friendly. Il souligne la nécessité d’adopter une démarche d’achat écoresponsable pour éviter le désastre écologique. Décryptage.
Une irrésistible tentation d’achat
Le lendemain de la fête du Thanksgiving américain, une tradition qui se tient au quatrième jeudi de novembre, le marché amorce sa plus grande période de solde annuelle : le Black Friday, le début d’une semaine de ventes à prix cassés. Des ristournes, allant jusqu’à des réductions de 80 %, sont proposées par les magasins, de quoi faire saliver les acheteurs. Ainsi, peu hésitent à dégainer leur carte de crédit et la rationalité d’achat laisse aussitôt place à un élan de surconsommation qui s’étend sur sept longs jours. D’un point de vue économique, le Black Friday pèse son poids dans la balance. Néanmoins, cette habitude à la surconsommation, inscrite dans la raison d’être du Black Friday, est nocive pour l’environnement. Entre profiter aveuglément d’une bonne affaire pour remplir son caddie et limiter ses achats au minimum nécessaire pour préserver la planète, le choix ne devrait aucunement poser de dilemme.
Non aux achats compulsifs, facteur du dérèglement climatique
La tendance du Black Friday est à l’opposé du mode de vie minimaliste, consistant à se contenter du strict nécessaire. Les fameuses bonnes affaires poussent à procéder à des achats superflus, pour la simple raison que les prix sont au plus bas. Les acheteurs perdent ainsi le contrôle et s’élancent sur le chemin sinueux de la surconsommation. Pour différentes raisons, cette manière de procéder, voire le Black Friday en lui-même, participe au dérèglement climatique et épuise rapidement les ressources de notre planète. Pour pallier cet effet destructeur du phénomène commercial, il est impératif de réfléchir avant d’acheter, de soupeser le pour et le contre plutôt que de se laisser obnubiler par le prix affiché.
Le guide de la consommation réfléchie et responsable
À l’instar de la fast fashion, un véritable désastre écologique, le Black Friday, véritable symbole de consumérisme, est destructeur pour l’environnement. Cette prise de conscience a encouragé de nombreuses associations et consommateurs à adopter une position anti-Black Friday qui consiste ni plus ni moins, à boycotter cette période promotionnelle. Adeptes du Green Friday, ces derniers mènent des campagnes de sensibilisation pour amener les acheteurs à regagner leur pouvoir d’achat. Ils conseillent notamment de privilégier des alternatives durables et éthiques, de consommer moins et surtout de consommer mieux au juste prix.