La maladie d’Alzheimer est une affection neurodégénérative peu connue par le grand public. Elle fait notamment partie des maladies les plus craintes des Français selon un sondage réalisé par la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer. Pourtant, le patient peut tout à fait vivre heureux malgré les confusions générées par cette maladie. Tour d’horizon…
En dépit des discours dramatiques sur le sujet, une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut vivre heureuse malgré la déchéance de ses capacités cognitives. L’amélioration des conditions de vie du patient dépend essentiellement de l’attitude adoptée par son entourage et les aidants professionnels ou familiaux. Comment mieux vivre avec la maladie d’Alzheimer ?
Alzheimer : une maladie méconnue en France
Selon un sondage Ipsos mené pour la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer, Notre Temps et La Croix, la pathologie fait partie des plus craintes des Français. Avec 20% des réponses, elle se trouve en seconde position juste après le cancer (38%). Pourtant, la population s’avère mal informée sur cette affection neurodégénérative. Parmi les personnes interrogées :
- 61% ignorent les symptômes caractéristiques de la maladie ;
- 70% n’ont aucune information sur les méthodes existantes pour la diagnostiquer ;
- 66% ne savent pas quels professionnels de santé consulter pour confirmer les suspicions.
Ce sondage a également permis de constater que :
- 45% de la population reconnaît l’existence des différentes formes d’Alzheimer ;
- 42% des personnes rencontrées sont au courant des méthodes pour effectuer un diagnostic précoce de la maladie.
Néanmoins, les Français se montrent confiants envers les progrès de la science et de la recherche médicale. Ils misent notamment sur le développement dans un futur proche de substances permettant de limiter la progression de l’affection.
Vivre heureux malgré la maladie d’Alzheimer
Un individu peut tout à fait vivre heureux avec la maladie d’Alzheimer. Pour y parvenir, la famille et les aidants doivent avant tout se débarrasser des idées préconçues et de la peur associée à l’affection. Au lieu de se concentrer sur les capacités perdues par le patient, ses proches devraient par exemple se focaliser sur les choses apprises après le diagnostic. En effet, le malade a désormais plus de temps pour s’adonner à de nouvelles activités et découvrir d’autres facettes du quotidien.
D’autre part, les proches du patient peuvent construire une nouvelle relation avec lui, seulement après avoir lâché prise sur sa personnalité connue avant la maladie. Ils pourront ainsi le plonger dans une atmosphère calme et apaisante rendant la pathologie plus facile à gérer. En effet, face à cette maladie, l’inquiétude et le stress de l’entourage font partie des facteurs aggravants les plus importants.