Demain, les robots s'empareront des emplois dans tous les secteurs

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Si l'on en croit certains observateurs avisés, l'automatisation des activités humaines ne sera pas sans incidences sur notre espace social...
Si l'on en croit certains observateurs avisés, l'automatisation des activités humaines ne sera pas sans incidences sur notre espace social...

Le site spécialisé Singularityhub s’est interrogé sur l’avenir de l’humanité à l’heure des robots et de l’intelligence artificielle. Or, selon le scénario – un tantinet idéal – mis en perspective, les machines s’apprêteraient à nous faire vivre dans le meilleur des mondes. Sauf que la réalité est plus complexe, et que la fin du travail tel que nous le connaissons encore aujourd’hui, entre autres, serait pour bientôt…

Pour le site Singularityhub, la robotique et les nouvelles technologies sont un bienfait pour l’humanité. Selon celui-ci, les robots réaliseront demain le travail des ouvriers, et les géants de l’automobile auront champ libre pour produire massivement des voitures autonomes électriques. Tandis que les firmes des nouvelles technologies créeront des organes artificiels allongeant significativement l’espérance de vie. De même, l’énergie non polluante sera facilement accessible et de manière presque illimitée, alors que les imprimantes 3D permettront de créer à peu près n’importe quoi, le tout de façon quasi instantanée. À cela s’ajoutera un coût des machines très bas garantissant les besoins de base pour chaque personne sur la planète. Or, si de pareilles technologies existent déjà bel et bien, leur usage sera entré dans les mœurs à partir du début des années 2020.

 

L’influence des robots va modifier l’ensemble des secteurs

Pour autant, il faut savoir que le travail humain va peu à peu être détruit. D’une part, les emplois manuels seront remplacés par des machines, mais il en sera de même s’agissant des postes dits intellectuels. L’ennui est que dans pareille configuration, la plupart des professions seront concernées. Ce qui induira un bouleversement social, puisque nombreuses seront alors les personnes à ne pas parvenir à négocier ce virage.

Cependant, la plupart d’entre nous n’auraient dans ce cas de figure plus l’obligation de travailler pour subvenir à ses besoins, si l’on mettait en place des dispositifs économiques redistribuant la recherche. Nous pourrions alors librement nous adonner à des passe-temps créatifs. Mais une limite se poserait très vite néanmoins : à défaut de travail, les personnes manqueraient d’engagement social et n’attacherait plus le même sens à leur existence. Il serait ainsi nécessaire de façonner sa liberté et son bonheur via un autre biais que le travail. Une reconfiguration de fond encore difficile à envisager.

 

Quelles solutions envisagent les géants des nouvelles technologies ?

Nombreux sont les observateurs à souligner que d’autres emplois seront mis en place dans le sillage de ces changements, remémorant ce qu’il s’est passé tout au long de la révolution industrielle du XIXème - XXème siècle. L’ennui, pourtant, est que cette révolution industrielle s’est installée sur plus d’un siècle, alors que les nouvelles révolutions technologiques s’installent dorénavant en l’espace d’une poignée d’années.

C’est ainsi que d’autres spécialistes soulignent qu’à la suite du passage aux véhicules autonomes, des millions d’emplois vont disparaître. D’autre part, l’intelligence artificielle sera petit à petit capable de remplacer les médecins, les juristes, les comptables, les journalistes ou encore les traders. Alors qu’à l’opposé, très peu nombreux seront les personnes nécessaires pour faire fonctionner ses machines. Reste maintenant à savoir à quel point nous serons à même de nous préparer à faire face à ce nouveau cataclysme social, et de l’atténuer. Il convient donc de s’interroger dès à présent, en parallèle des recherches réalisées sur l’énergie, les maladies ou encore l’éducation.

 

Sources : slate, latribune