L’éclairage des commerces la nuit : c’est terminé

Publié le  - Mis à jour le 

Si vous tenez un commerce, veillez bien à éteindre les lumières et néons de votre boutique. Dès le 1er juillet, il sera désormais interdit de laisser la moindre lumière éclairer une vitrine pendant la nuit. La raison est simple : l’économie d’énergie.

L’arrêté concernant la fin de l’éclairage nocturne commence dès ce premier juillet. Les bâtiments non résidentiels sont les seuls concernés, et ce durant toute l’année. Ces restrictions permettront d’économiser l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 750 000 ménages. Cette mesure est importante pour le ministère de l’Écologie, car en plus d’être écologique, elle permet l’économie de 200 millions d’euros.

Qui est concerné ?

Désormais, l’éclairage des bâtiments non résidentiels (mairies, monuments, gares, sociétés, entrepôts…) devront être obligatoirement éteints la nuit entre 1 h 00 et 7 h 00 du matin. Vitrines, façades et intérieurs ne devront plus émettre la moindre lueur, même si quelques exceptions peuvent avoir lieu :

- pour les vitrines des magasins, elles devront être éteintes au plus tard à 1 heure du matin, ou une heure après la fin de l’occupation des locaux pour les commerces qui ferment tardivement. Quant aux rallumages des feux, ils auront lieu à partir de 7 heures, ou plus tôt, dans le cas où l’ouverture a lieu avant;

- les façades des bâtiments dans les communes seront éteintes au plus tard à 1 heure du matin ;

- les locaux des entreprises, eux, devront être éteints une heure après la fin de l’occupation des lieux.

Pas la peine de s’inquiéter de ne plus rien voir la nuit ou de voir le charme de la vie nocturne disparaître puisque l’éclairage public reste bel et bien allumé (réverbères, installations d’éclairage à détection de mouvements et d’intrusion). À noter que certaines zones touristiques, ne seront pas systématiquement concernées, sur décision des préfets.

Des dérogations possibles

Ne vous inquiétez pas de ne plus vous émerveiller lors des périodes festives telles que Noël ou les fêtes communales. Certaines dérogations peuvent être demandées. Le décret fait ainsi part d’une série d’exceptions qui prendront acte la veille des jours fériés et chômés ainsi que certains jours fériés locaux.

La période clef de Noël et les évènements locaux qu’instaurent parfois certaines communes feront aussi preuve d’une exception. De plus, la France étant un pays de choix pour les voyageurs, certaines zones touristiques à fortes affluences ne seront pas éteintes.

Ce décret n’est pas à prendre à la légère. En cas de non respect, les contrevenants devront payer une amende de 750 euros. Les contrôles de l’extinction des feux reviennent aux préfets et mairies.

Sources : Rue89 ; 20minutes