Emploi : de l'importance de parler salaire dès l'entretien d'embauche

Publié le  - Mis à jour le 

Même s'il s'agit d'un premier contact, les spécialistes affirment que la question du salaire reste cruciale et donc incontournable...
Même s'il s'agit d'un premier contact, les spécialistes affirment que la question du salaire reste cruciale et donc incontournable...

Aborder la question du salaire constitue la partie la plus délicate de l’entretien d’embauche. Reste que 9 recruteurs sur 10 considèrent cette étape comme obligatoire et en prennent l’initiative. Dans le cas contraire, il revient au candidat de saisir le bon moment.

Une étude réalisée par Robert Half révèle que la moitié des directeurs des ressources humaines se disent ouverts à la négociation en matière de prétentions salariales afin d’embaucher le meilleur candidat. Mais du côté des postulants, il est primordial de se montrer souple, tout en évitant de se sous-estimer. Ces quelques conseils permettent de trouver la bonne attitude à adopter.

Quid du premier pas ?

Les temps changent ! 92% des recruteurs approuvent le fait que les candidats prennent l’initiative d’aborder le sujet de la rémunération. Parler argent n’est donc plus tabou. D’ailleurs, 27,5% des employeurs préfèrent négocier dès la première rencontre. 25% des recruteurs n’en parlent toutefois qu’après avoir trouvé le profil idéal. Le salaire proposé est ainsi stipulé dans la proposition d’embauche.

À quel moment le faire ?

39,5% des personnes sondées considèrent qu’il est plus judicieux de parler salaire au 2e entretien. Le directeur général de Robert Half, Olivier Gélis, ajoute que le candidat se trouve à ce moment précis en position de force. Selon lui, s’il est sur le point d’être embauché, la seconde entrevue est parfaite pour négocier une bonne rémunération de départ dans l’entreprise. Il s’avère en effet plus délicat d’obtenir une augmentation après seulement un an d’ancienneté.

Quid de la valeur du salaire ?

Comme avant toute négociation, chaque postulant se doit de se préparer en se renseignant sur sa valeur réelle sur le marché du travail. Proposer une fourchette salariale est à proscrire, le montant le plus haut étant rarement retenu par le recruteur. Conformément aux lois et pratiques, annoncer directement un montant fixe est de rigueur.

Il est primordial de garder en tête que le salaire n’est pas tout ! D’autres aspects du poste promu sont à considérer, entre autres les indemnités, les primes, les divers avantages (téléphones, voitures de fonction, ordinateurs...) et surtout l’évolution de carrière.

 

Source : bfmbusiness, focusrh