Et si on jouait au quidditch ?

Publié le 

Et si on jouait au quidditch ?/ Istock.com - Adrian Wojcik
Et si on jouait au quidditch ?/ Istock.com - Adrian Wojcik

À la recherche d’un sport collectif à pratiquer ? Une nouvelle discipline a commencé son ascension. Les fans de la saga Harry Potter trouveront cette discipline familière, parce qu’il s’agit du quidditch. Sport préféré du jeune sorcier et surtout seul sport pratiqué à Poudlar, le quidditch débarque dans la vie réelle pour le plus grand plaisir de tous.

La saga Harry Potter a marqué toute une génération. Qui n’a jamais eu envie d’enfourcher un balai volant pour chasser un vif d’or sur un terrain magique ? Désormais, cette activité est tout à fait réalisable (sans la partie magique). Le quidditch est devenu un sport à part entière et séduit de plus en plus de pratiquants, même les non-fans. Décryptage.

Le terrain et le matériel requis

Officiellement, le terrain fait 55 m de long et 33 m de largeur. Il est formé par un rectangle de 22 m de long surmonté à ses deux extrémités par deux demi-cercles de 16,5 m de rayon. En guise de but, trois anneaux perchés sur des tiges verticales sont placés du côté de chaque équipe. La partie fait intervenir quatre balles. La principale est nommée “souafle” et est, en réalité, une balle de volley. Les trois autres sont des “cognards” et sont lancés sur les joueurs pour les éliminer temporairement. Enfin, les balais (factices, dans la vie réelle), et le vif d’or (une balle de tennis dans une chaussette jaune) sont également de la partie. En attendant Harry Potter et l’Enfant maudit, il serait intéressant de s’y essayer.

La constitution des équipes

Selon les règles officielles du quidditch, une équipe doit être composée de sept joueurs mixtes, dont quatre du même genre au maximum. Chaque élément se voit attribuer un rôle bien précis : 

  • Les poursuiveurs ou chasseurs : au nombre de trois, ils sont chargés de marquer des buts avec le souafle ; 
  • Les batteurs : deux joueurs par équipe occupent ce rôle qui consiste à jeter les cognards sur les joueurs adverses ; 
  • Le gardien : il est chargé d’empêcher le souafle de passer par les anneaux tout en aidant ses coéquipiers à marquer ; 
  • L’attrapeur : un joueur qui n’entre en jeu qu’à la 18ème mn. Son unique objectif est de mettre la main sur le vif d’or accroché au dos d’un arbitre vêtu de jaune (aussi appelé “porteur”), et ce, avant que l’attrapeur adverse n’y parvienne.

Dans tous les cas, chacun des joueurs doit garder son balai en position entre les jambes, même s’ils ne peuvent pas voler comme dans la saga. Dans le cas contraire, il y a hors-jeu. Cette posture rappelle le Hobby Horsing.

Les règles du jeu

Durant une partie de quidditch, chacun doit s’en tenir à son rôle. Un but, qui se traduit par le souafle traversant un des trois anneaux adverses, accorde 10 points. Comme au football américain, les placages au sol sont autorisés. De plus, se faire toucher par un cognard exclu temporairement le joueur. Ce dernier devra descendre de son balai, courir vers les anneaux de son équipe et en toucher un avant de réintégrer la partie. Le match peut prendre fin à tout instant. Il suffit pour cela qu’un attrapeur mette la main sur le vif d’or. Cette action accorde 30 points à l’équipe concernée, mais ne garantit pas sa victoire. Dans tous les cas, jouer au quidditch en attendant un éventuel grand retour d’Harry Potter n’est pas une mauvaise idée.