Alors que la Fédération nationale de l'immobilier table sur une décrue des prix de l'immobilier qui ne devrait pas dépasser 1,5% à 2% pour cette année, elle mise désormais sur un recul global qui pourrait atteindre 5% en 2013.
À l'heure où le marché immobilier est au point mort pour les résidences secondaires et l'investissement locatif, seul le marché des primo-accédants témoigne actuellement d'un regain d'activité. Selon une étude portant sur l'ensemble des transactions immobilières effectuées dans 12 000 des agences adhérentes de la FNAIM, c'est en Île-de-France que la pression sur les prix a été la plus vive en 2012 (- 1,1% au troisième trimestre).
Réajustement des tarifs de l'immobilier
Paradoxe : c'est aussi en Île-de-France que les prix ont grimpés le plus haut, ce qui a occasionné une chute vertigineuse des transactions (de 25 à 30%, contre 15% sur l'ensemble de l'hexagone). Pour la FNAIM, le temps est venu pour les vendeurs de dégripper le marché en réajustant les prix à la baisse. Pour l'heure, le président de la Fédération Jean-François Buet prévoit une baisse des prix de près de 5% pour l'année 2013. Une façon de conseiller aux propriétaires d'accepter l'affaissement des prix.