Parmi les principales innovations technologiques de ces dernières années, l’impression 3D est l’une des plus sollicitées au quotidien, notamment dans les industries. De ce fait, beaucoup tentent de l’améliorer et de l’automatiser. En effet, aussi innovante soit cette technologie, son application requiert jusque-là l’intervention d’un personnel qui s’y connait. Ainsi, les tentatives d’automatisation de l’impression 3D font partie des principales préoccupations des connaisseurs en la matière. De nombreuses ébauches d’innovations sont déjà disponibles.
Avec l’Intelligence Artificielle, l’impression 3D fait partie des nouveautés technologiques à avoir marqué ces deux dernières décennies. Toutefois, bien que le procédé soit déjà impressionnant en soi, l’impression 3D est loin d’avoir atteint son plein potentiel. Pour l’instant, la manipulation de ces imprimantes révolutionnaires repose sur l’intervention d’un connaisseur. Pour contourner cet obstacle, l’automatisation du système est l’unique solution, un projet qui commence déjà à faire écho aux quatre coins du monde. Décryptage.
L’automatisation du système par la robotique
La robotique connait des avancées très prometteuses ces derniers temps. Tandis que des géants du domaine l’exploitent pour la mise au point de robots domestiques intelligents, notamment Samsung avec Ballie, son assistant personnel autonome, des entreprises l’exploitent à d’autres fins, toutes aussi utiles. C’est notamment le cas de la startup américaine Tend.ai qui a eu l’idée de mettre la robotique au service de l’impression 3D. En effet, bien qu’avantageuse, cette technologie d’impression est encore limitée par l’intervention humaine nécessaire à la manipulation de l’appareil. Pour aller au-delà de cette limite, la startup a conçu un bras robotique ultrasophistiqué, capable d’affranchir l’opération d’une surveillance humaine. Autonome, ce robot peut gérer simultanément une bonne douzaine d’imprimantes 3D.
L’arrivée d’imprimantes 3D autonomes sur le marché
Toujours dans le but de briser les limites physiques de l’impression 3D, une autre entreprise américaine spécialisée dans le domaine, NVBots, a choisi une approche différente pour régler le problème. Elle a mis au point une imprimante 3D révolutionnaire, entièrement automatisée. Baptisée NVPrinter, cette imprimante n’est cependant pas adaptée à une exploitation industrielle, mais plutôt à des usages particuliers de l’impression 3D. Concrètement, à la différence d’autres imprimantes 3D, NVPrinter est doté d’un dispositif automatique qui retire les objets une fois imprimés afin de les placer dans une zone de stockage dédiée.
Un système d’impression 3D automatique et continu ?
Afin de compenser le temps d’inactivité des imprimantes 3D entre les manipulations humaines qui intercalent chaque impression, une startup canadienne du nom de 3DQue Systems a eu l’idée de mettre sur pied une chaîne d’impression 3D continue. Ce système, baptisé QPod, repose sur un logiciel, QSuite, destiné à automatiser l’intégralité des opérations. Concrètement, cette technologie est capable de tourner non-stop 7 jours sur 7 et peut totaliser environ 78 800 heures d’impression annuelle. Il s’agit là d’un grand pas en avant pour l’une des innovations principales de la révolution digitale.