Les musées se mettent en marques

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Les musées se mettent en marque : le Palais Bénédictine / iStock.com - Nailia Shwartz
Les musées se mettent en marque : le Palais Bénédictine / iStock.com - Nailia Shwartz

Pour promouvoir leurs produits, les marques emblématiques proposent à leurs adeptes des espaces découvertes destinés à renforcer leur image et à promouvoir le tourisme. Cinq exemples à savourer.

Musée du bonbon Haribo

Appréciée des enfants, la fraise Tagada n’est pas la seule friandise estampillée Haribo. Dès 1884, le bonbon à la réglisse Zan fait son apparition, suivi des tout aussi célèbres bonbons gélifiés en forme d’ourson, des « Car en Sac », des Dragibus, pour ne citer que les plus connus. Pionnier dans l’utilisation intelligente de la publicité, Haribo ouvre son musée en 1996. Etonnante salle des machines où l’on peut découvrir les « ensacheuses » et la manière dont le remplissage s’effectue automatiquement grâce à des doseurs remplis de matière colorée. Un clapet s’ouvre et projette les bonbons dans des sachets prêts à être scellés et découpés. La salle des affiches offre une magnifique collection datant du XIXe siècle avec notamment des pièces réalisées par des artistes célèbres comme Capiello ou Toulouse-Lautrec.

Musée du bonbon Haribo, Pont des Charrettes, 30700 Uzès- Tél. : 04 66 22 74 39

Tarifs : 7 euros (adulte) ; 5 euros (enfant de 5 à 15 ans) ; gratuit pour les moins de 5 ans.                                                            

Maison de la Vache Qui Rit

Réputé dans le monde entier, le célèbre fromage fondu en portions inventé par Léon Bel, fondateur des fromageries du même nom, se raconte au travers de 600 objets, patrimoine de la marque ; boîtes illustrées dont celle du dessin original de la tête de vache signé Benjamin Rabier et des déclinaisons ultérieures, affiches, buvards, chansons, films publicitaires, etc. Icône du marketing moderne, la Vache Qui Rit est inscrite dans l’inconscient collectif de millions de personnes.

Maison de la Vache Qui Rit, 25, rue Richebourg - 39000 Lons-le-Saunier - Tél. : 03 84 43 54 10

Tarifs : 7.50 euros (adulte) ; 4.50 euros (enfant de 7 à 18 ans) ; gratuit pour les moins de 7 ans.
 

Moutarderie Fallot

L’histoire de la moutarde est intimement liée à la Bourgogne et notamment à la ville de Dijon et qui, dès 1634, impose les premiers statuts de la profession. A proximité des Hospices de Beaune, la maison Fallot est l’une des dernières moutarderies indépendantes. Toujours installée dans ses bâtiments d’origine, elle a préservé le savoir-faire traditionnel et notamment le broyage à la meule de pierre, qui donne à la moutarde une qualité reconnue par les plus grands chefs. Des parcours-découvertes encadrés par des guides professionnels sont organisés sur réservation. Outre les jarres et pots anciens, tamis sur tables, meules, machines servant à séparer les grains après le battage, l’exposition met en lumière les techniques contemporaines de fabrication et de conditionnement. L’entreprise est labellisée « patrimoine vivant ».

Moutarderie Fallot, 31, faubourg Bretonnière - 21200 Beaune - Tél : 03 80 22 10 10 - www.fallot.com

Tarifs : 10 euros (adulte) ; 8 euros (enfant de 10 à 18 ans) /  Visites limitées à 25 personnes - accueil des groupes sur rendez-vous.

Musée du pain d’épices Mulot et Petitjean

Fondée en 1796, la marque est une institution emblématique et incontournable, réputée notamment pour ses « nonnettes » vendues à plus de 2 millions d’exemplaires dans le monde entier sous la houlette de Catherine Petitjean, 9e génération. Un espace muséographique doit voir le jour au printemps dans la partie historique du bâtiment. Munis d’un audioguide, les visiteurs découvriront l’histoire du pain d’épices et son mode de fabrication, les matières premières qui servent à sa composition, d’anciens objets tels que pétrin, ruches, outils de maintenance, ainsi que les perspectives de recherche et développement.

Musée du pain d'épices Mulot et Petitjean, 6, boulevard de l’Ouest - 21000 Dijon.

Tarifs : 8 euros (adulte) - 6 euros (12 à 18 ans ) - gratuit pour les moins de 12 ans.

Musée de la Bénédictine

Ce sont les moines bénédictins qui ont créé ce breuvage au début du XVIe siècle.

En 1863, Alexandre-Prosper Le Grand,  un collectionneur fortuné, négociant en spiritueux aurait - selon la légende - redécouvert la formule secrète de sa composition et relancé l’élixir sous le nom de Bénédictine. Composée de 27 plantes et épices, elle est élaborée sous forme d’infusion à laquelle on ajoute de l’alcool puis qu'on distille dans de magnifiques alambics d’époque en cuivre martelé. Dans son bel écrin du palais Bénédictine, un édifice flamboyant de style néo-gothique assaisonné de néo-Renaissance à la gloire d’Alexandre Le Grand,

Le visiteurs découvriront chaque étape du processus de fabrication de la liqueur exportée dans le monde entier.

Musée de la Bénédictine, 110, rue Alexandre-le-Grand, 76400 Fécamp - http://www.benedictinedom.com

Tarifs de la visite non guidée : 8,50 euros (adulte) et 3,50 euros (12 à 18 ans) – Visites guidées à 15h pendant les week-ends : 15 euros (adulte) et 4 euros (12-18 ans).