Les nouvelles tendances bio / circuit court

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Les nouvelles tendances bio / circuit court / Istock.com - voinSveta
Les nouvelles tendances bio / circuit court / Istock.com - voinSveta

L'impact des activités humaines sur la planète s’accroît de plus en plus. Cela se manifeste par l'altération progressive de l'environnement commun. Gaz à effet de serre, pollutions des océans et des sols, voilà autant de dérives occasionnées par les progrès industriels et agricoles. La Terre n'est pas seulement affectée par les actions des grosses usines. Le mode de vie de chaque individu a aussi une grande importance.
Face à cette situation presque apocalyptique, de nombreuses conférences internationales ont recommandé des changements dans les systèmes de production. Cependant, la première phase d'un changement significatif est moins globale. Il s'agit simplement de changer les habitudes à la base. Cela revient à faire évoluer les comportements les plus simples pour une parfaite harmonie avec l'environnement. Alimentation, déchets, transports, style de vie,…tout doit y passer. Alors, voici un guide pratique pour un comportement plus écolo.

Une alimentation saine et écoresponsable

Selon un sondage de 2009, 81% des Français pensent que les produits biologiques sont meilleurs pour la santé. En effet, l'impact de l'agriculture biologique s'étend au bien-être, au climat et à l’environnement. Ainsi, les pratiques agricoles comptent énormément dans les différents types de pollution. L'agriculture conventionnelle produit, par exemple, plus de 1,2% des gaz à effet de serre. L'essence de la production bio est l'exclusion de tout engrais chimique ou des pesticides synthétiques de l'entretien des plantes et des animaux. Et contrairement aux décennies précédentes où elle tenait de l’exclusivité, le bio est plus accessible de nos jours.

Les grandes chaînes de distribution

Toutes les grandes surfaces ont aujourd’hui un rayon bio. Cependant, comme d’habitude, ne vous fiez pas à tout ce que vous voyez dans les magasins. En effet, certaines marques optent plutôt pour un bio axé plus vers le marketing que vers la réelle nature du produit. Alors, repérez-vous grâce aux labels et certifications présents sur les emballages. Un logotype vert AB sur une boîte indique par exemple que le contenu est sous le label Agriculture Biologique et qu’il répond à toutes les normes.
À propos de ce dernier point, les régions se sont elles aussi investies dans le concept. Chaque produit particulier est ainsi protégé par une Appellation Origine Certifiée. Cela incite les producteurs à utiliser le moins de substances chimiques possible pour ne pas altérer leur production. Toutefois, la longue chaîne d’acteurs dans ce système évoque souvent un problème de traçabilité et de conditionnement. Chaque pays ayant sa propre politique concernant le bio, les produits importés sont moins sûrs. En effet, pour une longue distance parcourue, il faut aussi considérer les techniques appliquées pour la conservation.

Les distributeurs spécialisés

Bien qu'aucune étude ne le prouve, les gens pensent que les produits bios ont plus de qualités organoleptiques. C’est d'ailleurs ce qui est souvent promu dans les magasins bios. Il peut s’agir d’un simple marché en plein air comme d’un supermarché plus vaste. Aussi, les producteurs peuvent eux-mêmes s’atteler à la commercialisation en détail à travers des coopératives ou des épiceries locales.
L’un des avantages de ce type de distributeurs, c’est la large gamme d’offres. Elles peuvent aller des produits alimentaires les plus simples comme le lait ou la viande aux éléments transformés. Une autre qualité est que vous n’avez pas besoin de vérifier les étiquettes tout le temps. Par ailleurs, le développement d’internet a favorisé l’apparition de sites et d’applications mobiles spécialisés dans la commercialisation et la livraison de vos produits bio. Comme dans un magasin physique, vous trouverez du lait, de la viande, des céréales, du miel ou des produits plus complexes.

Impacter la chaîne de distribution

Dans un circuit normal de distribution, l'aliment traverse une succession d'étapes qui nécessitent un apport supplémentaire de conservateurs ou d'emballages. Plus l'aliment vient de loin, plus l'empreinte carbone est élevée. Les circuits courts sont actifs grâce à la vente directe et au nombre limité d’acteurs.

La vente directe

Dans ce système, il n‘y a aucun intermédiaire entre le fermier et le consommateur. La chaîne est ainsi plus réduite pour des produits frais provenant de producteurs locaux. Les acteurs étant moins nombreux, vous ferez plus d’économies tandis que le fermier aura plus de marges de bénéfices. Pour les consommateurs en zone rurale ou péri-urbaine, c’est un système très adapté.
En outre, la conservation étant plus ou moins exclue, vous aurez des fruits et légumes de saison dont vous pourrez négocier le prix. Vous pouvez aussi vous associer à d’autres consommateurs pour former un groupement d’achat. Ainsi, vous pouvez commander vos aliments auprès d’un producteur local. La digitalisation vous permet aussi d’accéder directement aux fermiers et d’établir si vous le voulez un lien plus humain. Vous saurez alors comment sont fabriqués vos aliments, les contraintes de ce métier ainsi que les conditions de transformation. D’autres informations pertinentes sont publiées sur Conseils-Service.fr.

La vente par intermédiaire

La chaîne de distribution s’agrémente ici d’un seul intermédiaire qui assure la livraison entre la production et la consommation. Selon les cas, il peut aussi prendre en charge, le conditionnement des aliments. Comme pour tout système de circuit court, la quantité d’énergie mobilisée est réduite. L’impact écologique est ainsi diminué. Ce genre de distribution s'observe le plus souvent dans les points de vente collectifs ou au niveau des coopératives.
Pour vous simplifier la tâche, des sites et applications proposent des services de livraison et de conditionnement. Comme pour un groupement d’achat, vos commandes devront être prises à l’avance et en fonction des produits disponibles durant la saison.
Un circuit court ne se réfère pas forcément à du local ou à une ferme proche. En effet, l’intermédiaire peut assurer un transport de longue distance. Toutefois, privilégiez les produits locaux pour participer à l’économie de vos régions et pour limiter les dépenses énergétiques. C’est un bénéfice pour votre budget, mais aussi pour l’agriculteur.

Réduire l’importance des déchets

Pour bien amorcer la transition écologique, il faut d’abord réduire la quantité de déchets produits au quotidien. La gestion de ces ordures devient de plus en plus complexe, mais on peut y arriver grâce à des astuces simples.

Éviter le suremballage

Le principe ici est de réduire la quantité de déchets issus de la consommation. Pour cela, optez pour moins d’emballages superflus. Alors, pas besoin de prendre des dizaines de sacs plastiques quand vous faites vos courses. Vous pouvez avoir un comportement écolo en utilisant des sacs réutilisables. De même, choisissez des produits emballés avec le minimum nécessaire.
Le plastique est l’une des matières les plus polluantes et les plus présentes dans le quotidien. Alors, essayez simplement de limiter les quantités que vous utilisez à travers des gestes simples. Changez pour des matières plus durables comme le verre ou l’acier. Retenez que quel que soit l'objet que vous utilisez, il existe toujours une alternative pour vous. Par exemple, vous pouvez choisir des liquides en carton ou adopter un filtre à eau pour éviter l’accumulation de bouteilles.

Le tri sélectif

La plupart des déchets ne sont pas biodégradables. La solution la plus judicieuse est alors de réutiliser ces matières. Trier ses déchets permet de simplifier les procédures de récupération et de recyclage. Un bon tri sélectif permet en effet de recycler plus rapidement.
Les ordures ménagères sont triées par famille de matières. Le carton rigide, les conserves et le plastique souple vont dans la poubelle jaune. Quant à la poubelle verte, elle contient le verre et les papiers gras. Les déchets en papier sont pour la poubelle bleue.
Pour des éléments plus lourds et encombrants, les services des mairies ou des déchetteries se chargent de la collecte. Les déchets verts ou naturels peuvent aussi être utilisés pour fabriquer du compost. Mais si vous avez l'espace, cultivez un mini-potager bio avec cet engrais. Vous enclenchez ainsi un processus cyclique avec zéro gaspillage et moins de pollutions.

Une décoration écologique

Vous pouvez aussi faire intégrer l’écologie à l’aménagement de votre maison. Économiser de l’énergie n’est pas la seule bonne mesure écolo dans ce cas. Il existe bien d'autres dispositions que vous pouvez adopter dans cette dynamique.

Le mobilier écologique

Le mobilier standard émet souvent de grosses quantités de composants organiques volatils dont le formaldéhyde nocif pour la santé et pour l’environnement. La fabrication du neuf a aussi une forte empreinte carbone. Alors, choisissez un matériau recyclable et écologique comme le bambou, le rotin, le carton ou le bois recyclé. Vous pouvez aussi opter pour du bois qui provient des exploitations gérées de façon durable.
Par ailleurs, un meuble écologique peut avoir des formes épurées de façon à s'accorder avec chaque intérieur, les matériels recyclés n'étant plus synonymes de design encombré. L’impact environnemental d’un meuble dépend du matériel utilisé, mais aussi de l’origine de la fabrication. À ce niveau aussi, l’artisanat local peut aider. Vous retrouverez des conseils de décoration écolo sur les sites spécialisés pour vous faire une idée des tendances. N’hésitez pas à aller jeter un œil dessus.

Les meubles d’occasion

C’est une sorte de recyclage du mobilier. Au lieu de laisser ces objets encombrer l’environnement ou être détruits de façon peu éthique, il est préférable de pencher pour la rénovation. Ainsi, dans un vide grenier ou dans un magasin spécialisé, vous pouvez trouver la table parfaite en accord avec vos principes et votre budget.
Toutefois, si vous percevez quelques petits défauts à cacher, il est facile de trouver des peintures à la cire naturelle inoffensive pour l’environnement.

Les moyens de transport

Même si vous réduisez votre consommation en énergie ou en eau chez vous, n’oubliez pas l’impact des transports sur le climat. En effet, plus d’engins motorisés et alimentés à l’essence implique plus d’émissions de gaz à effet de serre tels que le monoxyde de carbone.
Dès lors, la façon la plus pratique pour réduire son empreinte carbone est d’utiliser les transports en commun. Cependant, si vous ne vous sentez pas à l’aise ou si vous préférez moins de monde, abonnez-vous à un service de covoiturage. Si cela ne vous convient pas, adoptez donc le vélo électrique ou la trottinette. Ainsi, vous ferez du sport tout en protégeant la nature.
Si vous parcourez de longues distances, une voiture électrique ou hybride vous conviendra. En dépassant les clichés sur ces modèles, vous découvrirez des véhicules puissants, élégants et rapides qui s’adapteront facilement à vos convictions écologiques.
L’application des bons gestes ne doit pas seulement être un effet de mode. Il est très tendance de penser écolo, mais c’est encore mieux de prendre conscience que la planète a besoin d’aide pour survivre. Ces conseils paraîtront peut-être superflus, toutefois c'est l’ensemble des actes individuels qui aura un véritable effet sur le développement durable.
Par ailleurs, il convient de souligner que les changements à faire au quotidien n’ont pas besoin d’être drastiques. Gardez simplement à l’esprit que certaines de nos habitudes sont dangereuses et qu’il faut les faire évoluer.

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