Mardi conseil : du sport pour ralentir la sclérose en plaques

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Mardi conseil : du sport pour ralentir la sclérose en plaques / iStock.com - ChiccoDodiFC
Mardi conseil : du sport pour ralentir la sclérose en plaques / iStock.com - ChiccoDodiFC

La sclérose en plaques est une pathologie inflammatoire qui s’attaque au système nerveux central. Une étude publiée dans la revue Multiple Sclerosis Journal par des scientifiques de l’Université d’Aarhus, au Danemark, démontre les bienfaits du sport chez les malades.

Si les activités sportives sont souvent négligées par les patients souffrant de la sclérose en plaques, les chercheurs de l’Université d’Aarhus les enjoignent pourtant à en pratiquer. Zoom sur les bienfaits du sport pour les malades de la SEP.

Un dynamisme optimisé

De nombreuses études ont mis en avant les bienfaits du sport chez les malades de la sclérose en plaques. En effet, les exercices physiques améliorent leur quotidien dans la mesure où ils réduisent la fatigue ainsi que les troubles de l’équilibre. De ce fait, le sport permet d’atténuer les symptômes de la maladie comme la paralysie faciale ou les troubles du langage. Le fonctionnement du système cardiovasculaire s’en trouve aussi optimisé.

Des effets protecteurs

Les chercheurs danois ont découvert des effets positifs du sport à un autre niveau. D’après les résultats de leur étude, les exercices pratiqués avec résistance, à l’instar du gainage, ralentiraient le développement de la sclérose en plaques. Pour arriver à cette conclusion, ils ont sélectionné 35 patients, dont la moitié a été soumise à un programme sportif pendant 6 mois. Une imagerie médicale du cerveau de chaque patient ayant suivi le programme a révélé une diminution moindre de l’épaisseur du cortex par rapport à celle observée chez les patients du groupe témoin.

Des activités encadrées

Pour Ulrik Dalgas, co-auteur de l’étude, le mystère reste entier concernant le mécanisme entraînant les bienfaits des exercices sur le cerveau. D’autres études plus approfondies devraient donc être menées pour expliquer ce phénomène. Selon le chercheur danois, le sport n’a pas vocation à remplacer les traitements médicamenteux, mais à les compléter. Il recommande aussi aux patients de ne se lancer dans les exercices physiques que sous l’encadrement d’un kinésithérapeute.

Bien encadré, pratiqué raisonnablement, le sport n'en finit pas de démontrer ses effets positifs sur l'organisme !