Des résidus toxiques dans les tampons hygiéniques ?

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Une étude montre que des résidus toxiques sont présents, bien que faiblement, dans de nombreux tampons hygiéniques
Une étude montre que des résidus toxiques sont présents, bien que faiblement, dans de nombreux tampons hygiéniques

Le magazine 60 Millions de consommateurs vient de publier les résultats d’une étude menée par l'Institut national de la consommation. Ceux-ci révèlent la présence de résidus "potentiellement toxiques" dans les tampons hygiéniques.

Il y a quelques mois, un mannequin professionnel américain avait dû se faire amputer d’une jambe, suite à un syndrome de choc toxique provoqué par l’utilisation d’un tampon hygiénique. Cet évènement tragique a incité une étudiante française à lancer une pétition exigeant l’énumération de tous les composants de ces produits sur leurs emballages. Elle a récolté plus de 180 000 signatures. En outre, 60 Millions de consommateurs a mené une étude relative au phénomène afin d’identifier les substances dangereuses.

Des découvertes inquiétantes

Glyphosate, dioxines, toute une variété de pesticides… autant d’éléments détectés dans les tampons hygiéniques, incitant l'Institut national de la consommation à tirer la sonnette d’alarme. Des résidus ont été décelés dans près de 50 % des tampons passés au crible. Plus alarmant encore, des résidus de dioxines ont été trouvés dans 60 % des tampons issus de grandes marques. Des traces de glyphosate ont quant à elle été dénichées dans des protège-slips,  pourtant certifiés Bio.

L'Institut national de la consommation n’a cependant pas omis de préciser que les taux détectés sont plutôt bas, même si ces substances sont jugées très néfastes pour le système endocrinien.

Les revendications de l'Institut national de la consommation

Ces résultats amènent l'Institut national de la consommation à formuler trois revendications. Il demande en premier lieu des analyses permettant d’évaluer l’impact de ces substances sur la santé. La mise en place d'une règlementation spécifique concernant ces accessoires est également exigée. Enfin, l’institut souhaite davantage de transparence au niveau de l’étiquetage des produits en question.