Santé : les "super-seniors" restent jeunes plus longtemps

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Santé : les "super-seniors" restent jeunes plus longtemps / iStock.com AleksandarNakic

Des scientifiques de l’Université Northwestern de Chicago ont mené une étude sur la dégénérescence mentale causée par le vieillissement. Ils se sont aperçus que le cerveau de certains super-seniors vieillissait moins rapidement que d’autres.

D’après les résultats de la recherche publiés le 4 avril 2017 dans le Journal of the American Medical Association, le cerveau des super-seniors perdrait moins de volume que les autres. Ils conserveraient ainsi leurs capacités cognitives malgré leur âge avancé.

Les résultats de l’étude

Pendant 18 mois, les chercheurs ont observé la diminution naturelle de l’épaisseur du cortex cérébral chez 36 personnes âgées, dont 24 super-seniors et 12 individus normaux de même âge et de niveau de formation comparable. Au bout d’un an, les IRM pratiquées sur les seniors ont mesuré une perte de volume du cortex cérébral de 1,06% chez les super-seniors contre 2,24% chez les individus du groupe témoin. Une évaluation des capacités cognitives des super-seniors a également démontré qu’à 80 ans, leur mémoire était aussi vive que celle de personnes de 50 à 65 ans.

Le déclin cognitif évitable

D’après Amanda Cook, co-auteure de l’étude, cette recherche démontre que le déclin cognitif lié à l’âge est évitable. Selon Emily Rogalski, professeur adjointe de neurologie cognitive à l'Université Northwestern, ce ralentissement de la dégénérescence mentale chez les super-seniors résulte de leur qualité de vie. D’après elle, ces personnes profitent pleinement des dernières années qui leur restent à vivre.

D’autres facteurs en cause

D’après le Dr Ezriel Kornel de la faculté de médecine de Cornell, à New York, cette faculté des super-seniors pourrait avoir des origines génétiques. Cependant, le cadre de vie, notamment au cours de la petite enfance, figurerait parmi les facteurs optimisant la santé mentale des super-seniors. En effet, certaines recherches sont arrivées à la conclusion que la taille du cerveau des enfants ayant grandi dans la pauvreté serait plus petite que celle des autres. D’autres suggèrent des activités physiques régulières, des exercices mentaux, une vie sociale active et un régime alimentaire sain pour préserver le volume du cortex et les capacités cognitives.

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