Téléphonie : le Français appelle beaucoup mais paye de moins en moins

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Mobiles et smartphones n’ont jamais été aussi présents dans nos vies. À en croire une récente étude menée par le régulateur des télécoms, l'Arcep, le Français moyen n’aurait jamais autant utilisé son téléphone mobile, que ce soit sous forme de SMS ou d’appels. Plus avantageuses, les offres mobiles ont fait de plus en plus de conquêtes dans l’Hexagone. Petit retour sur l’évolution de la communication mobile des Français.

Le Français n’aurait jamais autant téléphoné avec son portable, d’après l’étude publiée par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). De plus en plus bavard au combiné, le volume moyen de communications mobiles était de 33,3 milliards de minutes au premier semestre 2013.

2h51 d’appels et 255 SMS par mois

Alors que les appels à travers l’Europe ont subi une réduction de leur coût, le Français est devenu un grand bavard à l’oral comme à l’écrit. Pour preuve, il téléphone en moyenne 2 heures 51 tous les mois et envoie pas moins de 255 SMS mensuels. Cette tendance serait entièrement due à la généralisation des offres illimitées sur le territoire par les opérateurs mobiles.

Si le Français est plus loquace avec son combiné, c’est surtout parce que sa facture téléphonique a subi une réduction importante en l’espace de quelques années. Souvenez-vous en janvier 2012, cette tendance des offres illimitées avait alors démarré par les offres à prix cassés proposées par l’opérateur Free Mobile.

En effet, lorsque l’on revient dans le passé, il y a cinq ans, la facture d’un opérateur s’établissait à 27,50 euros. Or, aujourd’hui, elle est d’environ 19,80 euros. Les revenus des communications téléphoniques du premier trimestre 2013 auraient reculé de 12,1 % par rapport à la même période en 2012 (soit 3,50 euros). Comme l’explique l’Arcep, cette réduction résulte d’une baisse des forfaits des opérateurs depuis le début de l’année 2013 mais également de l’enrichissement des offres sans pour autant modifier le prix de l’abonnement.

On peut donc envisager que le volume de communication ne risque pas de diminuer, bien au contraire. Le client Français peut  effectivement continuer à sourire puisque les communications à travers l’Europe ont également subi une réduction de leur coût depuis le début du mois.

Le Français accro au web… même sur son mobile

Toujours connecté, le Français est également devenu un "mobinaute" d’exception. D’après une étude de Médiamétrie datant d'avril dernier, on estimait que les Français surfaient en moyenne 3 heures et 50 minutes par mois sur leur mobile. Cela peut également mieux s’expliquer avec l’étude de l’Arcep : l’accès à internet pour les clients se généralise de plus en plus. En effet, fin mars 2013 le nombre d’accès internet haut et très haut débit atteignait 24,2 millions d’adhérents avec près d’1,7 million d’abonnements pour la même période. L’enrichissement des offres sans modifier le coût a donc conquis de nombreux utilisateurs.

Les prix continueront-ils de baisser ?

Si les offres s’enrichissent et sont à la baisse, on peut encore se demander si de possibles réductions verront le jour à nouveau. Bien qu’aucune réponse claire ne peut être donnée, le fondateur de Free, Xavier Niel, déplorait un prix encore trop cher pour les mobiles, envisageant donc une baisse. En revanche, comme le reporte les Echos, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, indiquait que la marge de manœuvre pour cette réduction était encore trop limitée. Affaire à suivre.

Sources : Les Echos ; RTL et le Parisien