Travaux bruyants : quelles règles et plages horaires à respecter ?

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Travaux bruyants : quelles règles et plages horaires à respecter ? / iStock.com - vicnt
Travaux bruyants : quelles règles et plages horaires à respecter ? / iStock.com - vicnt

Le savoir-vivre est une base fondamentale pour l’harmonie du voisinage. La nuisance sonore à des moments inopportuns suffit à perturber cette paix. Pour autant, certains projets de rénovations immobilières ne peuvent être constamment remis au lendemain de par leur importance. Cependant, leur réalisation est encadrée par quelques règles de savoir-vivre et une grille horaire définie par la loi.

Les nuisances sonores générées par des travaux effectués au mauvais moment sont une cause de tensions entre voisins. Pour éviter ce type de problème, des plages horaires spécifiques ont été définies pour les travaux les plus bruyants. D’autres règles de bienséance les accompagnent pour éviter tout conflit. Zoom sur les détails.

Des horaires à respecter rigoureusement pour les travaux lourds

Au travail, les nuisances sonores engendrées par l’open space sont difficilement contrôlables. À la maison, les bruits occasionnés par les travaux de réhabilitation sont régis par un cadre légal. La loi ne peut interdire la tenue de travaux bruyants, tels qu’un élagage, une destruction ou un ravalement de façade, pour garantir le respect mutuel dans une communauté sociale. Cependant, elle impose des plages horaires fixes pour limiter le tapage. Ainsi, selon les ordres du Conseil national du bruit, ces travaux, qui requièrent l’usage d’appareils tapageurs (marteau-piqueur, tronçonneuse) sont interdits :

  • De 20h du soir à 7h du matin le lundi au samedi ;
  • La journée entière le dimanche et les jours fériés.

Des arrêtés municipaux peuvent toutefois prévoir des exceptions à ces règles horaires. Il est donc préférable, avant d’entreprendre quoi que ce soit, de se rapprocher de la mairie.

Une plus grande flexibilité pour les travaux plus légers

Les travaux de rénovation, que ce soit dans une résidence secondaire à louer ou la maison principale, ne sont pas forcément source de troubles sonores gênants. Certains travaux de bricolage, impliquant notamment l’usage d’une perceuse, d’une ponceuse ou d’un simple marteau et de clous, sont qualifiés de légers de par la nuisance moins importante occasionnée. Dès lors, les plages horaires indicatives fixées par le Conseil national du bruit sont plus flexibles. Ces travaux peuvent donc être entrepris :

  • De 8h à 12h puis de 14h à 19h en semaine ;
  • De 9h à 12h puis de 15h à 19h le samedi ;
  • De 10h à 12h le dimanche, soit deux heures maximum de travaux.

Encore une fois, les règles peuvent différer selon les départements et ne concernent pas des travaux silencieux comme la peinture d’un mur. De même, des travaux à réaliser dans un bien en copropriété peuvent nécessiter l’aval du syndic.

Notifier les voisins concernés pour éviter les malentendus

Bien que la concrétisation des travaux d’aménagement soit déjà régulée par des lois, les règles basiques de bienséance restent de vigueur. Ainsi, même si les plages horaires définies sont respectées, il est vivement conseillé de prévenir les voisins pour limiter les désagréments. Autrement, ces derniers pourraient s’en indigner et il serait dommage de mettre en péril une cohabitation jusque-là harmonieuse. Toujours dans cette optique, savoir ce que l’on a le droit de faire dans le jardin peut s’avérer important pour éviter tout conflit de voisinage.