Virus Zika : un pesticide responsable des microcéphalies ?

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Et si les microcéphalies provenaient d'un pesticide Monsanto ?
Et si les microcéphalies provenaient d'un pesticide Monsanto ?

Un rapport établi par des médecins brésiliens et argentins pointe la possible responsabilité d’un pesticide dans l’augmentation des cas de microcéphalies.

Des scientifiques brésiliens et argentins estiment qu’un pesticide initialement destiné à combattre la dengue pourrait bien être à l’origine de la recrudescence sans précédent des cas de microcéphalies chez les nouveau-nés. Rappelons que le phénomène était jusqu’à présent attribué au virus Zika. Le Brésil, notamment, pays qui totalise plus d’un million et demi de cas de microcéphalies, avait affirmé que le virus Zika était responsable de l’augmentation du nombre de malformations congénitales chez les fœtus.

 

Les malformations provoquées par un pesticide ?

Concrètement, le pesticide en cause serait un insecticide découlant d’une filiale japonaise de Monsanto. Les effets néfastes de ce dernier ont été mis en évidence par le Docteur Avila Vazquez, un pédiatre spécialiste en néonatologie identifié par Paris Match. Les coïncidences pointées du doigt sont en effet nombreuses : sur les milliers de cas de malformations congénitales repérées, la plupart des mères touchées vivent précisément dans des endroits où le gouvernement brésilien a ajouté du pyriproxifène à l’eau potable. Pourtant, le ministère de la Santé continue de pointer le virus Zika afin d’expliquer les dommages, comme le déplorent les scientifiques.

Ces derniers rappellent par ailleurs que les épidémies passées de Zika, pathologie assez bénigne, n’avaient pas fait l’objet de malformations congénitales chez les bébés, et ce, même dans les zones où trois quart de la population était touché. Une affirmation qui se vérifie dans les faits, puisque seulement 17 cas (soit 4,2 %) des 404 microcéphalies analysées au Brésil comportaient le virus Zika. Enfin, l’usage récent du pesticide conforte l’hypothèse des chercheurs.

À l’heure actuelle, aucun vaccin ni traitement n’existe, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les essais cliniques ne débuteront pas avant un an et demi.

 

Sources : parismatch, challenges