Votre ado est accro à son téléphone, comment faire ?

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Votre ado est accro à son téléphone, comment faire ? / iStock.com - Fabio Principe
Votre ado est accro à son téléphone, comment faire ? / iStock.com - Fabio Principe

La société moderne a drastiquement avancé en termes de technologie. Néanmoins, cette évolution s’accompagne d’une poignée d’inconvénients. L’un d’eux est commun à tous les ados de la génération Z : tête baissée, yeux constamment rivés sur l’écran de leur smartphone.

Les ados actuels passent pratiquement tout leur temps à pianoter et à scroller frénétiquement sur leur écran. La situation est telle qu’elle inquiète les adultes qui cherchent désespérément à trouver un moyen de les aider à en décrocher. Tour d’horizon.

Engager le dialogue pour les aider à prendre du recul

L’addiction aux smartphones observée chez les ados est un fait sociétal avéré, causé en partie par le design persuasif de leur conception. Les jeunes utilisateurs sont constamment incités, par le biais de notifications et de contenus attrayants, à défiler indéfiniment à travers les fils d’actualité des réseaux sociaux. Du point de vue des adultes, les inciter à se défaire de ce comportement qui n’est pas sans impact sur leur santé et leur mental n’est pas évident. Une approche privilégiant le dialogue à adopter serait, dans un premier temps de les sensibiliser sur les effets néfastes d’un usage excessif du smartphone. En effet, ce comportement peut occasionner des troubles de l’attention, des troubles du sommeil, voire de l’anxiété. Les ados doivent apprendre que bonne santé et usage modéré du smartphone vont de pair.

Établir des règles restrictives pour l’usage du smartphone à la maison

La conversation sur la place du numérique dans leur vie est une étape essentielle dans la sensibilisation des ados face aux risques liés à l’addiction aux smartphones. Néanmoins, elle ne va pas forcément aboutir à un résultat immédiat et concret. Dès lors, les parents peuvent être amenés à instaurer des règles de restriction à la maison. Pour garantir leur effectivité, ces règles doivent préférablement être établies d’un commun accord avec les ados concernés. Des idées de restriction à mettre en place consisteraient, entre autres, à :

  • Configurer une plage horaire de connexion au WiFi sur la box de la maison ;
  • Délimiter des zones “sans smartphone” dans la maison : à table, sur le lit, dans le salon lors d’un moment de partage familial ;
  • Inciter tout le monde à éteindre son smartphone au-delà d’une certaine heure avant d’aller au lit ou, à défaut, de mettre les notifications en sourdine ;
  • Organiser des activités familiales (sortie, sport, jeux de société) pour aider ados et enfants à décrocher de leurs écrans.

Montrer un bon exemple à suivre

Les problèmes d’hyperconnectivité, du FOMO (Fear of Missing Out) ou encore de la nomophobie, cette peur de se séparer de son smartphone, ne se limitent pas aux ados. Les adultes doivent, eux aussi, exorciser le démon de leur addiction au numérique. Autrement, il ne faudra pas s’étonner de voir l’ado collé à son écran si les parents eux-mêmes s’y adonnent à cœur joie. Il est du devoir des adultes, en tant qu’éducateurs et principaux influenceurs, de faire figure de bon exemple à suivre pour conscientiser les ados dans leur usage du smartphone. Ils devront, pour ce faire, adapter leur propre usage du numérique pour espérer voir un changement du côté des enfants. Les règles doivent s’appliquer à juste titre à tout le monde.