Comment anticiper mon passage à la retraite et la baisse de revenus liée ?

Publié le 
Comment anticiper mon passage à la retraite et la baisse de revenus liée ? / Istock.com - monkeybusinessimages
Comment anticiper mon passage à la retraite et la baisse de revenus liée ? / Istock.com - monkeybusinessimages
Qu'elle soit proche ou lointaine, qu’on l’attende impatiemment ou qu’on cherche à la différer le plus possible, qu’on l’aborde en étant stressé ou bien comblé... La retraite est au centre des préoccupations d’une grande majorité de Français. Mais de « comment vais-je m’occuper ? », la question centrale est passée à « combien vais-je toucher ? ». Car même si les situations personnelles, ou les dispositifs de rattachement rendent chaque cas unique, le départ en retraite est synonyme de baisse de revenus (environ 50%, en moyenne). Pourtant, il existe des moyens d’amortir le choc du « taux de remplacement », ce terme technique qui indique le rapport entre le dernier revenu net, et le cumul – base + complémentaire – de la future pension...

Départ en retraite... Que disent les statistiques ?

La Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) est une branche de l’administration centrale des ministères sanitaires et sociaux. Elle agit sous la tutelle de différents ministères :
• Celui des Solidarités et de la Santé ;
• Celui du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ;
• Et, enfin, celui de l’Économie, des Finances et de la Relance.
La Drees a vocation à fournir aux décideurs publics, aux responsables économiques et sociaux, et aux citoyens, des analyses et informations fiables, relatives aux politiques sanitaires et sociales.
Elle produit – entre autres – chaque année une étude appelée « Les retraités et les retraites ». L’édition 2020 nous apprend que fin 2018, les régimes de retraite français comptaient 16,4 millions de retraités, soit des effectifs en hausse de 218 000 personnes par rapport à fin 2017. La pension moyenne, tous régimes confondus, s’établissait à cette date, pour les retraités établis en France, à 1 528 euros bruts mensuels (1 933 € pour les hommes et 1 123 € pour les femmes).
Ce même rapport indique que l’âge moyen de départ à la retraite fin 2018 s’élevait à 62 ans et 1 mois.
Constats beaucoup plus inquiétants émanant de cet organisme d’Etat : d’une part, « plus d'un million de retraité(e)s vivent en dessous du seuil de pauvreté » : et, d’autre part, la retraite moyenne « diminue de 1,1 % en euros constants, du fait notamment d’une faible revalorisation des pensions, inférieure à l’inflation ». 

Pour ceux qui en doutaient encore, c’est donc officiel, le niveau des pensions baisse bel et bien chaque année... Et les évolutions législatives à venir ne sont pas pour rassurer les Français, qui ont encore plus de difficultés à évaluer leur future pension.

Anticiper – optimiser son statut de retraité... Quelles solutions ?

Pour améliorer son niveau de vie, il n’existe guère que deux vraies solutions : augmenter ses ressources ou alléger ses charges mensuelles.
La première option présente plusieurs alternatives. Vous pouvez en effet :
- Epargner durant votre carrière professionnelle, afin de constituer une épargne solide telles qu’une assurance vie, un plan d’épargne en actions (PEA) ou encore un placement immobilier (SCPI, par exemple).
- Souscrire lorsque vous êtes encore en activité, un contrat visant spécifiquement à compléter votre retraite via des dispositifs individuels ou collectifs types PERP, Madelin, PERCO, PER Entreprises, nouveaux PER, etc.
- Ou encore : décider de travailler plus longtemps pour continuer à cumuler des trimestres (Attention ! votre employeur peut vous contraindre à liquider votre retraite dès l’âge de 70 ans révolu) ; ou bien poursuivre une activité professionnelle une fois franchi le cap de la retraite.
Cependant si votre situation personnelle ne vous a pas permis de thésauriser, ou que vous n’avez pas l’intention de continuer à travailler une fois vos droits à la retraite atteints ; tout n’est pas perdu !
La seconde option représente en effet également un moyen d’améliorer votre niveau de vie. Il s’agit d’effectuer un rachat de prêts, aussi appelé « regroupement de crédits ». Cette opération, tout en souplesse et en flexibilité peut être mise en œuvre alors que vous êtes encore en activité et s’adapte tant à votre situation personnelle, qu’à vos désidératas. A titre d’exemples...
Vous souhaitez adapter vos charges à votre niveau de pension ? Vous pouvez alors procéder au regroupement de vos prêts personnels : auto, travaux, crédit à la consommation, prêt revolving, etc... Ce qui vous permet de réduire vos mensualités, et, ainsi d’adapter vos charges à vos nouveaux revenus. Vous pourrez également intégrer à votre rachat de prêts, un solde de dettes, un découvert bancaire, ou un besoin en trésorerie complémentaire.
Vous souhaitez alléger vos mensualités et réaliser, au passage, des économies sur le taux d’intérêts ? Le rachat de vos crédits immobiliers et crédits personnels vous permet de repartir sur des bases saines, avec une seule et unique mensualité. Ce type de financement permet également, en général, de bénéficier d’un taux d’intérêts moins important que certains des prêts rachetés.
Vous souhaitez financer un nouveau projet ? Être à la retraite, c’est aussi disposer de temps et l’utiliser pour réaliser de vieux rêves : rénover son logement, s’offrir une nouvelle voiture, faire le voyage de ses rêves... Si vos nouveaux revenus déséquilibrent votre budget et ne vous permettent pas ces extras, pourquoi ne pas procéder à un rachat de crédits, assorti d’un prêt complémentaire ? Les mensualités seront étudiées de manière à être parfaitement adaptées à vos revenus.
Et pour coller au plus près à la réalité de votre situation financière, il est possible d’envisager, avant votre arrivée en retraite, un rachat de crédits à paliers. Ainsi, les mensualités de ce dernier s’adapteront à l’évolution de vos revenus. Il vous suffira, pour cela, de planifier la baisse des mensualités de votre prêt au moment de la date prévisionnelle de votre passage à la retraite. Des simulations pourront être effectuées dès lors que vous aurez indiqué à l’organisme : d’une part la date prévisionnelle de votre départ en retraite, et, d’autre part, une estimation des revenus qui seront les vôtres, une fois l’heure de la retraite arrivée...