Apprendre une langue étrangère en dormant, c'est possible maintenant

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apprendre en dormant
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Le cerveau est un organe fascinant dont la complexité est loin d’avoir été entièrement percée à jour. Au fil des années, des découvertes portant sur le potentiel inexploré de cet organe continuent d’émerveiller. Une étude récente a mis à jour la faculté cérébrale de l’Homme à apprendre de nouveaux mots issus d’une langue étrangère durant le sommeil ! Parce que le cerveau n’est jamais complètement “éteint”, il continue à enregistrer des informations, même en étant inconscient.

Apprendre les prémices d’une langue étrangère pendant le sommeil ? La science a parlé. Tour d’horizon.

L’hypnopédie, l’art d’apprendre dans le sommeil

Pour le corps, le sommeil est une phase importante qui permet de recharger ses batteries, d’où l’importance de faire des nuits complètes et de rattraper le sommeil perdu. Si le corps paraît globalement inactif pendant le sommeil, la réalité est loin de s’en approcher. En somme, l’endormissement met le corps en veille apparente pendant que ses activités intérieures poursuivent leur cours. Le cerveau fait partie des organes qui continuent de tourner à bas régime durant le sommeil. Ce faisant, il demeure ouvert à la réception de nouvelles informations venues de l’extérieur, mais pas que ! En effet, même lorsque la personne est endormie, l’activité minimale de son cerveau la rend capable de mémoriser lesdites informations au point de s’en souvenir au réveil. Cette théorie est à la base de l’hypnopédie, une technique d’apprentissage de langue étrangère pendant le sommeil.

Testé et approuvé par la science

S’il est désormais possible de rouler sans les mains avec la voiture semi-autonome, apprendre une langue étrangère en dormant ne paraît pas surprenant. Il était déjà admis que l’Homme avait la faculté cérébrale de mémoriser des sons et des odeurs pendant qu’il dort. Cependant, la science a voulu pousser cette théorie plus loin en testant l’apprentissage d’une langue étrangère inconnue pendant le sommeil. Les résultats de l’essai clinique mené par le chercheur Sid Kouider, le Pr Damien Léger et le Dr Maxime Elbaz, ont été concluants. Ils ont tenté d’initier de jeunes adultes au japonais pendant qu’ils dormaient en les faisant écouter répétitivement le son de l’aboiement d’un chien et le mot “inu” (chien en japonais). Au réveil, les sujets ont été capables d’associer le mot nouveau à son image.

Un mode d’apprentissage réel, mais peu fiable

L’hypnopédie implique que, même endormi et très faiblement actif, le cerveau peut traiter des informations nouvelles et s’en rappeler au réveil. Cette particularité cérébrale peut, entre autres, servir dans l’initiation à une langue étrangère, mais pas en tant que méthode d’apprentissage principale. En effet, le traitement d’information par le cerveau endormi demeure une activité inconsciente et faible en comparaison à l’apprentissage éveillé, beaucoup plus rapide et fiable. Ainsi, il ne faut pas compter à 100% sur l’hypnopédie pour maîtriser intégralement une langue étrangère, mais plutôt s’en servir comme d’un moyen pour consolider les connaissances acquises à l’éveil. Toujours dans le domaine de l’apprentissage, les classes du futur pourraient se passer de professeur grâce au tutorat intelligent.

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