3 trucs pour aider votre enfant à voir la vie en rose

Publié le  - Mis à jour le 

Le livre Grandir en temps de crise, écrit Philippe Jeammet, spécialiste des troubles du comportement chez les jeunes, vient tout juste de sortir en librairie. L'occasion d'évoquer quelques conseils tirés de l'ouvrage destinés aux parents souhaitant redonner foi en l'avenir à leurs enfants.

Afin d'expliquer aux parents comment aider leurs enfants à grandir en temps de crise, le psychanalyste Philippe Jeammet a écrit un livre. Voici quelques-uns des conseils de l'auteur.

Ne soyez pas pessimiste

C’est bien connu, les enfants se construisent à l'image de leurs parents. Et si ces derniers voient la vie comme un verre à moitié vide, il est fort probable que leurs enfants adoptent le même point de vue. Conséquence : influencé par ce pessimisme, l’enfant risque de perdre sa motivation et donc de ne pas envisager un futur optimal.

Pour contrecarrer le pessimisme, Philippe Jeammet mentionne l’hypnose, la méthode Coué ou encore la pleine conscience. Selon lui, ces mouvements permettraient de donner une valeur positive à la vie.

Dédramatisez vos problèmes

L’important, pour parler de ses soucis devant son enfant, est de faire attention à ce que Philippe Jeammet appelle le climat émotionnel : il s’agit du fait de pouvoir parler librement sans pour autant décharger son angoisse sur l’enfant. Un climat de confiance est donc vital pour faire comprendre à l’enfant que les soucis dont il entend parler ne sont pas dramatiques.

Installez un climat de sécurité

Pour Philippe Jeammet, la monotonie n’est pas vraiment unemauvaise chose. Le rôle du parent est de lui faire acquérir un sentiment de sécurité en étant présent lorsque l’enfant a faim, soif ou mal. Ce qui n’est pas toujours facile pour le parent, mais qui permet à l’enfant de comprendre que "dès qu’on souffre, il y a quelqu’un, et le problème se résout". Avec cette vision optimiste des choses, l’enfant sera prêt à prendre des risques sans craindre de faire face à un problème insolvable.

Source : L’Express