Selon l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), une consommation excessive d'algues peut s'avérer dangereuse pour la santé. Cela tient surtout de leur forte teneur en iode.
Wakamé, kombu, laitue de mer, nori… Ces algues commencent à envahir les tables des plus grands restaurants et nos assiettes. Elles occupent aussi une place importante dans les boutiques bio, vendues séchées, fraîches ou en tant que compléments alimentaires. Comme le soja et les matériaux végétaux, les algues envahissent également notre quotidien jusque dans la décoration.
Les algues provoqueraient des dysfonctionnements de la thyroïde
Malgré leur importante teneur en fibres, en antioxydants et en vitamines, les algues contiennent aussi de l'iode qui, après un certain seuil, devient néfaste pour la santé. Il s'agit des résultats publiés par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail. Évitez donc de vous exposer à une surconsommation d'iode. L'apport régulier et excessif de cette substance peut causer des soucis de santé, tels qu'un dysfonctionnement de la thyroïde, une insuffisance rénale ou des maladies cardiaques dont la plus répandue demeure l'infractus. Les femmes allaitantes ou enceintes ainsi que les patients prenant régulièrement du lithium ou de l'iode doivent aussi faire attention. L'agence sanitaire stipule en outre que les personnes qui présentent une carence en iode ne sont pas obligées de consommer des produits à base d'algues pour pallier cette déficience. Le vrai problème est l'absence d'indications sur les emballages des produits. Les consommateurs ignorent de ce fait la dose qu'ils ingurgitent à chaque prise et celle qu'il est important de respecter. Il importe également de se méfier des produits vendus sur la toile, car il n'existe aucune garantie quant à leur innocuité.
Quelle dose par jour ?
Si les algues sont présentées comme les aliments du futur en raison de leurs bienfaits, il convient de rester prudent. La dose journalière conseillée pour un adulte est de 600 microgrammes et 150 microgrammes pour les compléments alimentaires. Le rapport de l'ANSES stipule par ailleurs que toutes les algues ne se valent pas. Les plus dangereuses sont l'algue rouge Gracilaria ainsi que les algues laminaires Saccharina spp et Laminaria spp. En fonction des conditions de préparation et de production, leur concentration en iode varie du simple au centuple. Il faut surtout éviter de cumuler la prise de compléments alimentaires iodés avec la consommation d'algues. Heureusement, la consommation régulière de spiruline, qu'elle soit fraîche, sèche ou sous la forme de compléments alimentaires, n'est pas dangereuse. En effet, cette plante ne contient qu'une faible teneur en iode.