Cool job : poète, le métier qui plaît de plus en plus aux start-up

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Cool job : poète, le métier qui plaît de plus en plus aux start-up / iStock.com - BahadirTanriover
Cool job : poète, le métier qui plaît de plus en plus aux start-up / iStock.com - BahadirTanriover

Depuis quelques temps, les robots conversationnels, couramment appelés bots, investissent les applications d’assistance aux utilisateurs. Pour leur permettre d’interagir avec les humains et de tenir des conversations fluides, les start-ups embauchent des littéraires à l’instar des poètes et des écrivains.

Qui aurait cru que l’aisance avec les mots deviendrait un atout pour intégrer les entreprises de la haute technologie ? Pourtant, poètes, écrivains, comédiens et scénaristes sont aujourd’hui recherchés par les start-ups pour optimiser le développement des assistants virtuels tels que Siri ou Cortana.

Des répliques fluides

Les assistants virtuels et robots conversationnels se retrouvent de plus en plus sur les smartphones, les applications et les réseaux sociaux. Pour leur permettre de tenir des conversations proches du naturel, les entreprises de la Silicon Valley, notamment celles de la French Tech s’entourent de personnes dotées d’une grande sensibilité littéraire. D’après Jonathan Foster, ancien scénariste à Hollywood et rédacteur en chef chez Microsoft, l’analyse du langage est essentielle pour interagir avec des humains, d’autant plus que les utilisateurs ont tendance à répondre avec émotion. Ainsi, certains bots font des blagues ou émettent des doutes.

Une humanisation des bots

Le principal objectif des équipes derrière les robots conversationnels est de leur conférer une “âme”, voire une personnalité. D’après Cathy Pearl, vice-présidente de Sence.ly’s, les erreurs commises par un robot sont plus facilement acceptées par les utilisateurs si la machine arrive à plaisanter avec eux. Chez la start-up française Emoshape, l’objectif est de concevoir un assistant virtuel capable d’exprimer des émotions. Toutefois, cette volonté d’humaniser les intelligences artificielles n’est pas sans risque. Pour le roboticien japonais Masahiro Mori, trop rapprocher le robot de l’humain pourrait lui donner une image monstrueuse et obtenir l’effet contraire à celui escompté auprès du public.

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