Entreprises : l'égalité femmes-hommes, ce n'est pas encore ça !

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Entreprises : l'égalité femmes-hommes, ce n'est pas encore ça ! / iStock.com-tsvibrav
Entreprises : l'égalité femmes-hommes, ce n'est pas encore ça ! / iStock.com-tsvibrav

Malgré l’entrée en vigueur de la loi du 4 août 2014 concernant l’égalité réelle entre hommes et femmes et de celle sur le dialogue social, l’inégalité entre les deux sexes est toujours palpable. En 2017, des différences de traitement sont toujours observées au sein des entreprises.

Si certaines femmes occupent des postes élevés dans certaines entreprises, force est de constater que des différences de traitement subsistent entre elles et leurs collègues masculins. Zoom sur les inégalités entre hommes et femmes actifs.

Des rémunérations moins élevées

Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour dénoncer les inégalités entre les deux sexes. En effet, des enquêtes réalisées dans l’Hexagone révèlent que près de 75% des femmes gagnent moins que leur conjoint. En outre, le salaire d’une femme serait réduit de 25% par rapport à celui d’un homme occupant le même poste. D’autres études soulignent également que les femmes sont largement majoritaires parmi les salariés payés au SMIC.

Des domaines réservés

Des inégalités sont aussi observées dans certains domaines comme la recherche où les deux tiers des effectifs sont des hommes. Une étude publiée en octobre 2013 dans le bulletin de la Cereq dévoile que la plupart des recruteurs prennent en compte le sexe pour certains emplois. Pour le directeur des ressources humaines d’une entreprise spécialisée dans la vente d’alcool, il est logique d’avoir moins de femmes dans son équipe de commerciaux, car les boissons alcoolisées sont des produits masculins.

Le sexe avant les compétences

Certains recruteurs tentent de justifier leur préférence pour les hommes par les congés de maternité et parentaux risquant de “déstructurer” l’organisation de leur entreprise. D’autres responsables des ressources humaines avouent recaler les jolies filles sous prétexte que la plupart des managers sont des hommes qui mélangent parfois les entretiens d’embauche et de cœur. Des efforts restent à faire afin de privilégier les compétences d’autant plus que la loi interdit la discrimination à l’embauche, même celle liée au sexe.

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