Pour garder le moral, commencez par vous coucher plus tôt !

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Le fait de se coucher tard aurait une influence néfaste sur notre moral, selon une étude récemment publiée dans la revue Cognitive Therapy and Research. 100 étudiants ont été interrogés sur leurs habitudes de sommeil pour arriver à pareille conclusion. Explications.

Vous êtes plutôt du genre couche-tard ? Alors sachez que vous avez, selon une étude rendue publique le 4 décembre, plus de chances d’être anxieux et d’avoir des pensées négatives. C’est en tout cas ce que soutient la conclusion d’une enquête publiée dans la revue Cognitive Therapy and Research. Pour arriver à pareil constat, des chercheurs issus de Binghamton University ont passé au crible les habitudes d’une centaine d’étudiants, les interrogeant sur leur sommeil. Ceux-ci ont alors été amenés à indiquer combien de temps ils dormaient, ou encore à quelle heure ils se couchaient. Tandis qu’en parallèle, les jeunes adultes ont été amenés à effectuer des tâches sur ordinateur et à renseigner leur état d’esprit.

Résultat, les personnes se couchant tard sont celles étant le plus sujettes aux pensées négatives. En outre, les personnes dormant plus de 7 heures se sont avérées moins concernées par l’anxiété, par rapport aux autres. À noter que lorsqu'ils évoquent les "pensées négatives", les scientifiques font ici allusion à l’angoisse, à l’inquiétude ou encore au fait de penser inlassablement aux mauvaises expériences du passé. Or, ces idées noires sont pour beaucoup relatives à la dépression et au stress. Néanmoins, ce n’est pas la première fois qu’une étude fait le lien entre l’heure du coucher et les symptômes dépressifs.

Pas sûr qu’il s’agisse d’un lien de cause à effet pour autant…

Reste qu’il serait trompeur de considérer cette conclusion comme autre chose qu’une corrélation. Ainsi, difficile de savoir si c’est le fait de se coucher tard qui entraîne des pensées négatives, et non l’inverse. Malgré tout, l’étude de la Binghamton University se rapproche d’autres conclusions récentes et pourrait à l’avenir contribuer à repenser les traitements des individus les pus touchés par les pensées négatives.

Sources : ncbi, huffpost, francesoir