Good news : la Belgique adopte le Code du bien-être animal

Publié le 

Good news : la Belgique adopte le Code du bien-être animal / iStock.com - oscarhdez
Good news : la Belgique adopte le Code du bien-être animal / iStock.com - oscarhdez

Le 19 juillet dernier, le gouvernement wallon a adopté le Code concernant le bien-être animal. Ces textes visent à garantir la protection des animaux de compagnie en tenant compte de leur importance au sein de la société et de leur rôle dans l’écosystème. Que risquent les contrevenants ?

Le Code du bien-être animal a été adopté le jeudi 19 juillet dernier en Belgique. Au-delà des traitements naturels pour les animaux de compagnie, cette loi est destinée à améliorer la protection ainsi que le bien-être des animaux. Dans ce processus, les législateurs ont pris en considération leurs besoins éthologiques et physiologiques. Carlo Di Antonio a porté ces textes jusqu’à leur adoption. Tour d’horizon.

Fragilité des animaux

Le Code du bien-être animal compte 12 chapitres et 109 articles. Le premier article définit l’animal comme un être fragile. De ce fait, il sera impératif d’obtenir un permis pour en détenir un chez soi. La négligence, la maltraitance et l’abandon seront passibles de sanctions. Il est également conseillé de privilégier le bio pour ses chiens et chats. Les cas de maltraitance seront considérés comme des actes criminels. Il sera par ailleurs interdit d’organiser des exercices de tir ou des combats impliquant des animaux. Autrement dit, les hippodromes seront bannis.

Avant son application, cette loi devra passer devant le parlement de la Wallonie. Néanmoins, ces textes prévoient des punitions sévères en cas de maltraitance animale. Le caractère criminel des transgressions les plus graves est déjà retenu par le parlement. En outre, l’identification ainsi que l’enregistrement des animaux de compagnie seront désormais obligatoires. Le coût de cette opération sera versé aux Fonds de protection contre la maltraitance et les abandons. Les refuges en seront les premiers bénéficiaires.

Sanctions lourdes

En Belgique, il faut désormais se focaliser sur le bien-être des animaux de compagnie et donc ne pas lésiner sur les traitements antipuces, bien qu'il faille faire attention à la santé des enfants. De ce fait, les sanctions pour ce genre d’infractions s’annoncent particulièrement lourdes. La particularité de l’humain en tant qu’être conscient en dépend. L’homme se définit en effet par ses actes et sa relation avec l’ensemble de la création.

D’après Sébastien Jonghe, le directeur de l'association Sans Collier, le Code belge concernant le bien-être animal représente une belle avancée en la matière. Il a ainsi affirmé sur Bel RTL, “On a, en effet, toute une série de mesures importantes qui vont permettre d'améliorer le sort des animaux comme le permis de détention, l'arrêt des poules pondeuses en cage ou encore l'arrêt des manèges à poneys. C'est une démarche législative qui est vraiment positive pour le secteur. Derrière cela, le Code prévoit aussi un renforcement des sanctions. Grâce à ces textes, les peines encourues peuvent désormais aller jusqu'à 10 à 15 ans de prison et jusqu'à 10 millions d'amendes. Les sanctions sont donc suffisamment strictes pour inciter les propriétaires à mieux traiter leur animal”.