Malgré la menace qu’elle représente, la crise sanitaire du Covid-19 n’a pas apporté que des inconvénients. En effet, de par la longue interruption des activités économiques qu’elle a engendrée à l’échelle mondiale, la pandémie a été bénéfique à la planète. Du fait de ces quelques semaines de confinement, l’environnement terrestre s’est épuré. La pollution a considérablement baissé, le ciel s’est éclairci partout et l’atmosphère est au mieux de sa forme. Toutefois, il pourrait ne s’agir que d’une situation temporaire, notamment avec la reprise imminente des activités humaines.
Le mode de vie des humains porte fortement préjudice à l’environnement. Ce fait est indéniable. Avec des millions de voitures circulant partout, les innombrables industries polluantes, sans oublier la gestion des déchets qui laisse à désirer, chaque jour est une lutte pour l’environnement. À ce stade, seule une interruption volontaire ou non des activités humaines pouvait lui redonner un souffle de vie. C’est à la pandémie de Covid-19 que la planète doit ce répit. Décryptage.
Une nette diminution de la pollution de l’air
L’activité humaine est le principal générateur de gaz à effet de serre. De ce fait, il n’est pas étonnant que la soudaine interruption de cette dernière ait eu pour conséquence une baisse drastique de la pollution de l’air. Avec plus de 4 milliards d’humains confinés, les voitures ont cessé de circuler et les usines ont temporairement arrêté de tourner. Résultat, l’air n’a jamais été aussi pur à l’extérieur. Selon les calculs effectués par un centre de recherche européen, le taux de NO2 (dioxyde d’azote) a chuté de 40% en avril dernier. Ainsi, bien que le Covid-19 soit un sort fatal pour l’humanité, son arrivée impromptue a considérablement baissé le niveau de gaz à effet de serre dans le monde entier, un répit amplement mérité pour la planète.
De nombreux décès évités
Alors que les pics de pollution ne cessaient de se multiplier ces dernières années, la planète a eu droit à une certaine accalmie durant le confinement. D’après l’Agence européenne de l’environnement, les gaz polluants présents dans l’air sont à l’origine d’un nombre drastique de décès annuels en Europe. En se basant sur ce fait, elle affirme que de nombreuses vies ont été épargnées sur tout le contient grâce à la baisse de la pollution. Selon les estimations du CREA (Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur), près de 11 000 décès par pollution de l’air ont été évités. Cela représente environ 1 230 Français, 2 083 Allemands et 1 490 Italiens. Bien sûr, ces chiffres ne prennent pas en compte les décès provoqués par le Covid-19.
Des paysages transformés aux quatre coins du monde
Cette longue période de confinement a permis à l’humanité de découvrir la planète sous un nouveau jour. L’environnement temporairement dépollué et l’atmosphère plus pure ont en effet changé radicalement l’aspect de nombreux paysages. Pour la première fois en une trentaine d’années, le ciel est d’un bleu éclatant partout, sans la moindre once de pollution. En définitive, le confinement a eu un impact majeur sur le réchauffement climatique. Les choses vont toutefois revenir à la normale avec la reprise des activités du quotidien.