Le concept de “slow” se généralise dans plusieurs aspects du quotidien, contrastant avec le rythme effréné auquel les choses au sein de la société moderne tendent à progresser. Parce que le temps est une ressource précieuse qu’il convient d’utiliser à bon escient, la pression et l’envie de faire les choses rapidement sont constamment présentes. Pourtant, cette façon de faire a tendance à générer du stress et rend le quotidien d’autant plus frustrant. La solution ? Ralentir, prendre le temps de respirer et de vivre pleinement le moment. L’idée du slow travel part de ce principe.
La crise sanitaire a remis énormément de choses en perspective, dont la façon de voyager qui tend à se focaliser davantage sur le nombre de visites à enchaîner. Ce n’est qu’une fois les déplacements bannis, dans le cadre de la pandémie, que les voyageurs ont réalisé qu’ils ne s’y prenaient pas forcément de la bonne façon. Ainsi, à la reprise des voyages, le “slow travel” a commencé à se généraliser progressivement. Le but ? Expérimenter le voyage autrement, plus calmement et dans la joie de l’instant. Tour d’horizon.
Le slow travel, c’est quoi ?
Le slow travel désigne une nouvelle façon d’appréhender le voyage avec calme et sérénité dans un monde qui défile à grande vitesse. Ce concept, apparu il y a de cela 3 ans, peu après la crise sanitaire, est une invitation à voyager dans la simplicité, en se focalisant sur la qualité du moment présent et sans se presser. Le voyage ne devrait pas être une course contre la montre avec pour objectif ultime de visiter un maximum de sites touristiques en un temps record. Procéder ainsi va assurément causer du stress entre les éventuels retards ou annulations de bus, sans compter les autres imprévus susceptibles de surgir en cours de route. Le slow travel veut faire du voyage une expérience apaisante, plus authentique, loin du rythme effréné du quotidien et de la pression de mettre à profit la moindre seconde qui passe.
Le slow travel, comment ça se passe ?
Le concept général du slow travel met l’accent sur l’appréciation du moment présent, une chose pourtant simple que la course à la montre quotidienne ne permet pas toujours de faire. Le voyage doit être une déconnexion du train-train quotidien, un moyen de se ressourcer, de ralentir d’un cran et de respirer. C’est justement l’objectif visé par le slow travel ou le slow tourisme, une manière de voyager à la fois plus durable et plus enrichissante. Concrètement, voyager lentement signifie :
- Laisser tomber les circuits et sites touristiques envahis par les visiteurs ;
- Prendre le temps d’observer l’environnement, de contempler les paysages ;
- Visiter et explorer la destination de voyage à son rythme pour mieux s’imprégner de l’expérience ;
- Programmer des activités vertes qui permettent une meilleure découverte de l’écosystème local : une randonnée à pied ou en vélo, avec ou sans guide, du kayak, de l’escalade…
- Plonger dans la culture locale en partant à la rencontre des locaux ;
- Privilégier le zéro déchet lors du voyage en utilisant des produits écologiques.
Dans l’ensemble, le slow travel transforme le voyage en une aventure apaisante, axée sur la détente et la découverte, mais permet également de réduire l’empreinte carbone du déplacement.