Un patch pour éviter les piqûres de moustiques

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Alors que les moustiques sévissent et propagent une épidémie de dengue en Outre-mer, Sanofi pourrait commercialiser le premier vaccin dès 2015. Bien que nous ne soyons pas tous concernés par cette maladie, échapper aux moustiques pendant l’été reste une préoccupation principale. Mais les subterfuges et astuces pour vaincre l’insecte ne seraient bientôt qu’un lointain souvenir : un patch nous protégerait de leurs piqûres.

Si même en utilisant des accessoires anti-moustiques ou encore un ventilateur vous n’arrivez toujours pas à échapper aux terribles piqûres de ces insectes, alors peut être que la nouvelle invention de la société californienne, ieCrowd, saura en venir à bout.

Se rendre invisible aux nez des moustiques

Une fois placé sur un vêtement, le patch "Kite" permettrait de passer inaperçu devant les moustiques, et ce, pour une durée de 48 heures. Il est constitué de substances empêchant le système olfactif du moustique de percevoir les moindres expirations de dioxyde de carbone. En effet, ce dernier repère sa proie par plusieurs substances que nous rejetons dont la sueur et l’air expiré.

Si l’entreprise qui l’a mis au point n’en a pas décrit la composition, que l’on se rassure pour autant : cette solution brevetée ne contiendrait aucun produit toxique. De plus, le projet a par ailleurs été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA).

Un espoir pour vaincre le paludisme

Bien que l’on imagine déjà ce patch comme un accessoire indispensable pour nos prochaines vacances, surtout s’il on a une peau à moustique, il faudra patienter avant d’en mettre sur nos vêtements. Son co-créateur, Grey Frandsen, a attrapé le paludisme au cours d’un voyage en Ouganda. Là bas, comme dans de nombreux autres pays du Sud, le moustique sévit et transmet des maladies comme la dengue, le paludisme… Ces maladies infectieuses et mortelles font de lui l’animal le plus dangereux pour l’homme.

Pour autant, il est difficile de penser à une extermination des moustiques, comme le rapporte Slate. Le sang que nous fournissons, malgré nous, permet aux larves d’arriver à maturation. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, les larves des moustiques sont un maillon essentiel dans la chaîne alimentaire. En effet, ils sont le principal repas de petits poissons, mangés à leur tour par de plus gros poissons, qui terminent dans nos propres assiettes.

Soutenu financièrement par la fondation de Bill et Melinda Gates, et en collaboration avec l’ONG Pilgrim Africa, ce patch sera testé dans un premier temps en Ouganda où le paludisme sévit.

Sources : Slate et Futura-sciences