Le véganisme est un mode de vie excluant tous les produits issus de l’exploitation des animaux. Ainsi, les véganes ne consomment ni viande, ni produits laitiers, ni œufs, ni miel et ne portent ni objets en cuir, ni cosmétiques testés sur les animaux.
En clair, les véganes s’apparentent aux végétaliens en termes d’alimentation. Ils remplacent volontiers la viande par d’autres aliments riches en protéines végétales tels que les lentilles ou le beurre de cacahuètes.
Bref historique
Le terme anglais “vegan” est issu de la suppression des lettres centrales du mot “vegetarian”. Ce changement a été proposé en 1944 par Donald Watson, cofondateur de la Vegan Society, lorsque la Vegetarian Society a refusé de promouvoir un mode de vie excluant les produits laitiers de l’alimentation. D’après la définition officielle donnée par la Vegan Society en 1951, le véganisme est une doctrine incitant les humains à vivre sans exploiter les animaux. En 1979, les statuts de la Vegan Society définissent le véganisme comme une philosophie et une façon de vivre cherchant à exclure les exploitations et la cruauté envers les animaux.
Un phénomène en plein essor
Plus de 525 millions de personnes excluent aujourd’hui de leur alimentation la viande et les œufs. Ainsi, environ 40% de la population de l’Inde est végétarienne ou végétalienne, 2 à 5% des Américains, Français et Chinois, ainsi que 6 à 10% des Allemands et des Brésiliens. En France, l’essor du véganisme est tel que plus de 400 restaurants – y compris un restaurant universitaire – proposent aujourd’hui des plats conformes à ce mode d’alimentation. En effet, les Français sont de plus en plus soucieux de leur alimentation et du bien-être des animaux. D’après Élodie Vieille-Blanchard, présidente de l’association végétarienne de France, le nombre d’adhérents est passé de 2770 individus en 2013 à 4628 en 2016, soit une augmentation de 67%. Le “vegan straight edge” est une variante plus stricte du véganisme dont les adeptes excluent de leur mode de vie la drogue et l’alcool.