Santé : découvrez les 11 vaccins obligatoires en 2018

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Santé : découvrez les vaccins obligatoires en 2018 / iStock.com - scyther5
Santé : découvrez les vaccins obligatoires en 2018 / iStock.com - scyther5

Les vaccins ont permis d’éradiquer certaines maladies comme la poliomyélite ou le tétanos. Si actuellement, seuls 3 vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans, un projet de loi du ministère de la Santé porte leur nombre à 11 en 2018.

La réapparition de certaines maladies et la survenue de décès évitables ont conduit le ministère de la Santé à présenter un projet de loi imposant 8 autres vaccins aux moins de 2 ans. Tour d’horizon des vaccins obligatoires en 2018.

Les vaccins obligatoires en 2018

Dans son projet de loi sur la vaccination infantile, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, confirme ses intentions de rendre obligatoires 11 vaccins. À l’heure actuelle, seuls 3 vaccins contre la poliomyélite, la diphtérie et le tétanos sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans. Au cours d’un entretien avec Le Parisien, la ministre avait déclaré qu’il était intolérable que des enfants meurent de la rougeole ou de la méningite faute d’avoir été vaccinés contre ces maladies. Ainsi, le projet de loi prévoit d’imposer 8 autres vaccins contre la rougeole, les oreillons, la coqueluche, la rubéole, le pneumocoque, le méningocoque C, la bactérie Haemophilus influenzae B et l’hépatite B.

Les vaccins non obligatoires

Outre ces 11 vaccins obligatoires, d’autres sont recommandés, mais ne sont pas imposés. C’est notamment le cas du vaccin contre la tuberculose pour les enfants de 0 à 15 ans et de celui contre le papillomavirus pour les filles de 11 à 14 ans. Le vaccin contre la grippe est aussi recommandé aux personnes à risque dès l’âge de 6 mois et celui contre le zona aux seniors de 65 à 74 ans.

Des sanctions

La loi en vigueur prévoit une peine de 6 mois de prison assortie d’une amende de 3 750 € aux parents qui n’ont pas rempli leurs obligations en matière de vaccination. Cependant, la ministre de la Santé prévoit dans son projet de loi une clause de non-sanction pour les parents ouvertement opposés à la vaccination. Selon elle, l’objectif n’est pas de sanctionner, mais de rendre la confiance aux Français. Pour information, les vaccins ne coûtent rien aux parents dans la mesure où ils sont pris en charge à 65% par la Sécurité sociale et le reste par les mutuelles complémentaires.