Tout savoir sur le diable de Tasmanie

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Tout savoir sur le diable de Tasmanie / iStock.com - keiichihiki
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Si vous avez grandi dans les années 1990, vous avez très probablement déjà entendu parler du diable de Tasmanie avec Taz, ce drôle de personnage qui se déplace comme une tornade. Mais connaissez-vous bien l’animal qui se cache derrière ?

Diaboliquement mignon

Avec un tel nom, on pourrait s’attendre à un grand animal à l’apparence féroce et impressionnante. Pourtant, il n’en est rien ! Le diable de Tasmanie est un marsupial noir avec un collier de poils blancs. Il mesure une quarantaine de centimètres et sa tête est un mélange entre celle d’un ourson et celle d’un chat. En somme, il est bien plus angélique que diabolique. Attention cependant, quand il a peur, il dégage une forte odeur âcre qui lui permet de repousser ses ennemis. En outre, mieux vaut ne pas le déranger quand il mange.

Une espèce protégée

Le diable de Tasmanie est un animal rare. Mais malheureusement, la survie de son espèce est menacée. La raison principale ? La DFTD, la tumeur faciale transmissible du diable de Tasmanie, qui se transmet par morsure. Le diable de Tasmanie fait partie des espèces protégées. Actuellement, on en dénombre environ 15 000 en Tasmanie et sa population semble continuer de s’accroître. Une bonne nouvelle !

Un très bon chasseur

Le diable de Tasmanie, qui doit son nom à son cri puissant d’animal blessé, est un très bon chasseur crépusculaire et nocturne. Il peut même capturer un petit wallaby. Il aime aussi se nourrir de wombats, d’oiseaux, de grenouilles ou encore de reptiles. Il se nourrit également de cadavres d’animaux. Le diable de Tasmanie ne gaspille pas, il mange la viande comme les os  et parfois tout cela en 30 minutes seulement. Les fermiers apprécient son aide car sa rapidité à manger empêche notamment la propagation de maladies.

Un diable solitaire

Le diable de Tasmanie ne vit pas en meute, il préfère la solitude. Son territoire peut s’étendre de moins de 10 kilomètres carrés à plus de 20 kilomètres carrés. Les rares fois où l’on peut croiser des diables en groupe, c’est quand ils se nourrissent. Mais des bagarres peuvent vite éclater car le diable de Tasmanie n’aime pas partager sa nourriture.

C’est dans la poche !

Tout comme le kangourou, le diable de Tasmanie grandit dans la poche de sa maman. Il y reste d’ailleurs plusieurs mois et la partage avec ses frères et sœurs. Les femelles peuvent avoir jusqu’à 40 petits mais tous ne survivront pas. Après l’accouchement, ils vont se nicher dans la poche ventrale de leur mère et se fixent à un mamelon pendant 100 jours. Mais la femelle n’ayant que quatre à six mamelons, peu de petits survivent. Sur une portée, environ trois ou quatre - majoritairement des femelles - parviennent à atteindre la maturité.

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