La déforestation est un fléau auquel aucune zone forestière sur terre n’échappe. La grande forêt amazonienne y fait également face. Selon les derniers chiffres révélés, l’Amazonie connaîtrait une hausse considérable de déforestation. En seulement un an, cette activité dévastatrice a augmenté d’environ 88% sur la partie brésilienne de la forêt.
Les choses s’annoncent mal pour la plus grande forêt sur terre. Alors qu’elle devrait faire l’objet d’un système de protection rigoureux en tant que patrimoine environnemental, la forêt amazonienne perd des quantités d’arbres par minute au profit des exploitations agricoles et minières. Le taux de déforestation en Amazonie est alarmant.
L’Amazonie, rasée à vitesse grand V
La déforestation favorise l’apparition de nouvelles maladies. Les chiffres de cette année, révélés récemment par l’agence spatiale brésilienne, indiquent une explosion de la dégradation de la forêt amazonienne située dans le territoire du Brésil. En effet, d’après ces données, cette partie de l’Amazonie subit une augmentation de la déforestation de l’ordre de 88,4% comparé au mois de juin de l’année dernière. Rien que le mois dernier, cette immense forêt tropicale a perdu 920 km² de sa superficie considérable. En seulement un an, pas moins de 4 565 km² de surface jadis couverte d’arbres luxuriants ont été rasés de l’Amazonie, soit 15% de plus par rapport à l’année passée. Pour comprendre la gravité alarmante de la situation, il suffit d’imaginer qu’un terrain et demi de football disparait toutes les minutes. C’est exactement ce que subit l’immense forêt d’Amazonie depuis onze mois.
Un gouvernement qui n’arrange rien
Pour l’instant, ces données sont basées sur les estimations de l’agence spatiale brésilienne. Une analyse approfondie des images satellites de la forêt amazonienne donnera les chiffres annuels qui seront diffusés dès fin juillet 2019. Toutefois, les données communiquées par l’agence en disent déjà beaucoup sur le niveau de déforestation croissante auquel est soumise l’Amazonie. Cette tendance à la destruction s’est d’autant plus développée depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro, le président d’extrême droite. En effet, ce dernier y a favorisé l’ouverture de nouvelles exploitations minières et agricoles en réduisant les amendes et en oubliant que la Terre est proche du point de rupture.
Une situation qui empire
Depuis la mise en place de la politique d’assouplissement des réglementations environnementales par le président du Brésil, les exploitants forestiers se multiplient à vue d’œil dans la forêt amazonienne. Par conséquent, la déforestation explose, surtout depuis le mois de mai, marquant la fin de la période pluvieuse. Le taux de déforestation d’Amazonie avait pourtant déjà atteint les 34% sur un an. Le mois de juin n’a rien arrangé à la situation, marqué par une augmentation encore plus marquée des activités visant à détruire la forêt. Pourtant, face au problème de réchauffement climatique, le Brésil, contenant 60% de la forêt amazonienne, devrait prioriser sa protection. Son ministre de l’environnement, Ricardo Salles, a d’ailleurs déclaré à Reuters que l’État brésilien compte prendre “toutes les mesures pour combattre la déforestation illégale”. Pendant ce temps, une future forêt est prévue pour le Grand Paris.