Selon les résultats d’une recherche suédoise publiés dans le Journal de l’Association Médicale Américaine, le poids de naissance influerait sur la santé mentale de l’enfant. Un poids faible augmenterait le risque de développer des troubles psychiatriques.
Selon une étude de la Fondation Pierre Deniker, un salarié sur cinq risque un trouble psychique à cause d’un déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Toutefois, il semblerait que le poids de naissance pourrait également impacter sur la santé mentale des individus.
Étude suédoise menée sur des jumeaux
Si certains chercheurs se sont intéressés à l’impact du réchauffement climatique sur notre santé mentale, des scientifiques suédois se sont focalisés sur le poids de naissance et ses conséquences.
Ainsi, selon le résultat d’une recherche suédoise menée sur un million de jumeaux, un poids faible à la naissance augmenterait le risque de troubles psychiatriques. Les chercheurs ont compilé les données obtenues sur l’observation de jumeaux nés entre 1973 et 1998. Les jumeaux étudiés ont fait l’objet d’un suivi jusqu’en 2013. Les résultats de la recherche ont été publiés le 6 février dernier dans le Journal de l’Association Médicale Américaine.
Selon les constatations des chercheurs suédois, un kilo de plus à la naissance diminuerait le risque de développer plus tard des troubles obsessionnels compulsifs, des troubles de l’attention, de l’autisme et de l’hyperactivité. Un kilo supplémentaire diminuerait les prédispositions et les risques spécifiques de troubles du neurodéveloppement.
Toutefois, il convient de préciser que les chercheurs suédois n’ont pas donné des précisions sur les poids à risque.
Le développement du cerveau lié au poids du fœtus
Pour le moment, l’origine des différences de prédispositions n’a pas encore été clairement définie. Toutefois, les scientifiques suspectent un lien avec le cerveau. Une croissance fœtale réduite dans le ventre de la mère perturberait le développement cérébral du fœtus et augmenterait le risque de développer des maladies psychiatriques.
Les chercheurs ont également précisé que l’alimentation de la mère pendant la grossesse impacte sur la santé de l’enfant. En effet, une consommation excessive de produits trop gras et trop sucrés peut augmenter le risque d’hyperactivité. Par ailleurs, certains comportements à risque mettent vraiment en danger le fœtus : fumer, boire de l’alcool, consommation de drogue, prise de médicaments sans avis médical, exposition aux polluants et pratique d’activités physiques inadaptées. Il convient donc de prendre toutes ses précautions pendant la grossesse, même concernant l’utilisation de produits cosmétiques. Heureusement, il est tout à fait possible de prendre soin de sa peau tout en protégeant bébé en utilisant des produits adaptés aux femmes enceintes.