Santé mentale : un salarié sur cinq risque un trouble psychique

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Santé mentale : un salarié sur cinq risque un trouble psychique / iStock.com - marrio31
Santé mentale : un salarié sur cinq risque un trouble psychique / iStock.com - marrio31

Les troubles psychiques au travail représentent un enjeu majeur. Dépression, schizophrénie, addiction… ces pathologies impactent fortement la productivité des salariés en entreprises. Pour y faire face, le gouvernement a mis en place des dispositifs d'accompagnement et d'insertion. 

Il faut savoir que 22% des Français sont sujets à des risques de détresse menant vers un trouble mental. Cette situation résulte essentiellement du déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. À noter que le réchauffement climatique affecte également notre santé mentale

Le déséquilibre entre vie perso et vie pro

Selon l'étude de la Fondation Pierre Deniker, les salariés qui n'arrivent pas à concilier leur vie personnelle avec leur profession présentent un haut risque d'être affectés par des problèmes psychiques. Cela résulte essentiellement des longs moments de concentration intense, de l'adaptation continuelle à de nouvelles tâches et du fait d'un travail peu valorisant. 

Par ailleurs, certains salariés sont plus exposés que d'autres : 

  • ceux qui gagnent 15 000 € ou moins par an (30%) ; 
  • ceux qui travaillent au-delà de 50 heures par semaine (35%) ; 
  • ceux qui ne disposent pas d'un bureau fixe (33%) ; 
  • ceux qui restent plus d'une heure trente par jour dans les transports (28%). 

Le travail joue également un rôle déterminant. Les actifs dans les secteurs de l'immobilier, de la finance, de l'assurance, des transports, du social, des télécoms, de la santé et de l'éducation sont davantage affectés. Dans tous les cas, faites attention au manque de sommeil, car il est néfaste au travail. Ces pathologies mentales engendrent souvent une production limitée, des arrêts de travail, des situations d'invalidité et des retraites anticipées. 

Les femmes sont plus touchées

L'étude montre que les femmes (26%) sont plus vulnérables que les hommes (19%). En outre, 28% des aidants, c'est-à-dire ceux qui aident régulièrement des personnes en perte d'autonomie ou handicapées, sont également concernés. Les autres facteurs aggravants sont : 

  • le stress ; 
  • l'absence d'activité physique ; 
  • les maladies chroniques. 

Les dépressions, addictions, schizophrénies et troubles anxieux engendrés génèrent des coûts à la fois directs et indirects. Pour limiter les risques, consommez du romarin, bénéfique pour le cerveau. Cela concerne aussi bien le bien-être individuel que la pression financière pour les entreprises et les institutions publiques. 

Les mesures adoptées par le gouvernement

Face à ces résultats, le gouvernement compte se baser sur les expériences des personnes touchées et de leur famille. Les objectifs majeurs sont : 

  • la mise en place de dispositifs pour augmenter la participation des personnes au sein de la cité ; 
  • l'amélioration de l'accompagnement vers l'emploi ;
  • le renforcement de l'accès au logement accompagné ou autonome ;
  • l'accompagnement médico-social des salariés présentant des troubles psychiques persistants et sévères.