Cool News : les jardins partagés font le plein sur les toits parisiens

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Cool News : les jardins partagés font le plein sur les toits parisiens / iStock.com - julief514
Cool News : les jardins partagés font le plein sur les toits parisiens / iStock.com - julief514

Une nouvelle tendance se démocratise actuellement à Paris, celle des jardins partagés sur les toits. Une société bruxelloise a même décidé d'investir dans ce secteur en plein développement. Tour d'horizon de cette pratique pour le moins inattendue.

En matière de jardinage, il faut en finir avec les idées reçues ! Qu'il se trouve dans la cour ou sur le toit, un jardin conserve tous ses atouts. La start-up Peas & Love l'a bien compris et propose aux particuliers de louer des parcelles à Paris.

Un jardin partagé en altitude

Depuis le lancement de son concept de “ferme urbaine sur les toits”, l'enseigne bruxelloise Peas & Love ne cesse d'accroître le nombre de ses clients. Forte de ce succès, elle a décidé d'importer cette idée à Paris. Son principe est simple : comme les potagers collectifs, des abonnements sont proposés. Pour 30€ mensuels, les particuliers peuvent louer une parcelle de 3m2 pour profiter des bienfaits des espaces verts sur la santé ou cultiver des fruits et légumes. Les abonnés peuvent ensuite récolter et consommer le fruit de leur labeur. Une différence subsiste toutefois par rapport aux jardins partagés classiques. Un agronome expérimenté est effectivement chargé de l'entretien des parcelles louées. Jean-Patrick Scheepers, le créateur de ce concept, souligne qu'il est préférable que des professionnels s'occupent de ces lopins de terre, car tout le monde n'a pas la main verte. Il en est arrivé à ce constat suite à certaines mésaventures qui lui sont arrivées. Il serait dommage que l'expérience soit ratée par la négligence ou le manque de savoir de certaines personnes.

Quelles sont les plantes à privilégier ?

Presque toutes les plantes s’épanouissent dans ces fermes urbaines : la salade, la ciboulette, le persil, le chou kâle, la coriandre, les fraises… Cependant, il est conseillé de privilégier celles qui se récoltent rapidement et qui n'occupent que peu de place, comme les radis. Jean-Patrick Scheepers confie que l'objectif n'est pas tant de nourrir une famille entière que de changer certaines mauvaises habitudes. Hormis la culture proprement dite, les abonnés peuvent s'initier au jardinage en suivant les cours proposés par la plateforme. Selon leur envie, il leur est possible d'assister aux différentes étapes de la culture : semis, pousse, récolte… Le projet fait la part belle à la pédagogie car les citadins sont initiés aux diverses techniques de culture, de conservation et de préparation des fruits et légumes. Le moins que l'on puisse dire est que ces potagers connaissent un franc succès. Les 250 parcelles situées sur le toit d'un établissement dans le XVe arrondissement ont toutes trouvé preneurs. Par ailleurs, plus de 600 futurs clients sont sur liste d'attente. Face au succès de ces jardins en altitude, il ne fait aucun doute que les jardins thérapeutiques sur les toits vont aussi bientôt faire leur apparition.