La COP26, sommet mondial pour l'environnement : déroulé et objectifs

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La COP26, sommet mondial pour l'environnement : déroulé et objectifs / iStock.com - Don Mennig
La COP26, sommet mondial pour l'environnement : déroulé et objectifs / iStock.com - Don Mennig

L’heure est à l’urgence : le réchauffement climatique poursuit son cours vers des proportions qu’il sera bientôt difficile de renverser. En conséquence, les glaciers fondent sans retenue, le niveau des océans s’élève et les épisodes caniculaires à venir s’annoncent des plus féroces. Comme tous les ans depuis 1995, la prochaine Conférence des parties (COP), la COP26 prévue pour novembre 2021, devra aborder ces points environnementaux majeurs dans la quête d’une solution tangible et concrète adoptée par les États et les ONG membres.

L’ONU, les ONG et les parties membres se donnent rendez-vous cette année 2021 pour la Conférence des parties sur le changement climatique. Après un report aux dates du 1er au 12 novembre 2021 en raison de la crise sanitaire, la COP26, organisée par le gouvernement britannique, se tiendra à Glasgow en Écosse. Zoom sur le déroulement et les actions attendues.

Vérifier le respect et l’application des accords précédents

Les catastrophes climatiques s’enchaînent, le plus gros iceberg de l’Antarctique s’est détaché et le niveau des océans augmente. Difficile d’ignorer les impacts du changement climatique à l’heure actuelle. L’Accord de Paris, adopté lors de la COP21 tenue en 2016 et signé par 192 parties, visait d’ailleurs à empêcher cette évolution catastrophique. Les États signataires s’étaient alors engagés à limiter le réchauffement planétaire à 2°C. Cependant, le dernier rapport du GIEC alerte les gouvernements de l’augmentation de 1,09°C de la température à la surface au cours de la dernière décennie. La COP26 sera l’occasion, pour les parties et ONG concernées, de vérifier ensemble les forces et faiblesses des politiques environnementales mises en place depuis 2016. De nouvelles actions environnementales sont également attendues en réponse aux prévisions alarmantes du GIEC.

Renforcer la politique bas carbone des États membres

Le réchauffement climatique est l’une des conséquences directes de l’émission continue de gaz à effet de serre au niveau mondial. Différentes actions radicales, telles que l’arrêt définitif de l’utilisation de l’essence au plomb dans le monde entier, visent la réduction globale de ces émissions. Toutefois, tel que le rapporte l’enquête du GIEC, ces mesures ne semblent pas suffire. En effet, une augmentation de 3°C de la température mondiale est à craindre dans les décennies à venir. Pour la COP26, il est attendu des délégués de chaque État membre qu’ils présentent leurs stratégies de développement bas carbone pour réduire les émissions actuelles de 45% d’ici l’horizon 2050.

Une nouvelle demande de report rejetée par l’ONU

La crise sanitaire du Covid-19 continue ses ravages et certains pays du Sud ont difficilement accès aux vaccins. Cette constatation a conduit le Climate Action Network, un groupement de 1 500 ONG dont WWF, Greenpeace et Oxfam, à demander un nouveau report de la COP26 a l’ONU. Pour cause, les déplacements à l’international risquent d’être compliqués pour les délégués du gouvernement des pays les plus impactés. Cependant, l’ONU s’oppose à un nouveau report des dates de la COP26, affirmant que “le changement climatique ne prend pas de vacances”. Alors que la Terre se rapproche dangereusement de son point de rupture, des actions concrètes immédiates seront à l’ordre du jour pour la COP26.