Le manager facilitateur : plus à l’écoute et bienveillant

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Le manager facilitateur : plus à l’écoute et bienveillant / Istock.com - fizkes
Le manager facilitateur : plus à l’écoute et bienveillant / Istock.com - fizkes

Le management est un des principaux piliers de la réussite d’une entreprise. La personne qui en est responsable doit posséder des qualités exceptionnelles tout en étant capable de coordonner les équipes. Toutefois, avec le temps, la plupart des managers ont acquis une image autoritaire qui tend à faire fuir les collaborateurs. Une nouvelle version de ce poste, appelée “manager facilitateur”, se fait actuellement connaître et rencontre un franc succès.

Des années durant, le manager était considéré comme un féru de contrôle qui dirige d’une main de fer ses subordonnés. Aujourd’hui, cette conception du poste de manager n’est plus pertinente. Il est attendu de ce dernier qu’il se glisse dans la peau d’un leader facilitateur pour guider et aider ses collaborateurs. Zoom sur les points qui font un bon manager facilitateur.

De l’intransigeant dictateur au facilitateur bienveillant

Alors que le marché du travail ne cesse d’évoluer, avec l’émergence du télétravail ou encore la généralisation des flex office et open space, l’existence même du manager est remise en question. Des experts en management, tels que le professeur Gary Hamel dans son œuvre intitulé La fin du management, prédisent le déclin inévitable de ce poste. Souvent décrit comme exigeant, voire oppressant, le manager, pour espérer prolonger son existence, doit également évoluer. Il doit notamment délaisser sa grande tendance à contrôler, à compliquer la tâche de son équipe, pour se mettre dans une position plus indulgente. Dans cette version, le manager, appelé facilitateur, est plus enclin à aider et à guider ses collaborateurs vers une meilleure atteinte des objectifs.

Les points-clés d’un manager facilitateur

De plus en plus d’entreprises recherchent des leaders capables de s’adapter en trouvant le juste milieu entre le contrôle et le “laisser agir”. Concrètement, le manager facilitateur est une personne en mesure “de donner du sens et plus seulement des instructions”, souligne Delphine Duetteau, responsable Talent et Développement chez ADP. Il doit pouvoir mettre son égo de côté et descendre de son piédestal pour se mêler aux collaborateurs. Un facilitateur accorde de l’attention, écoute et fait confiance à l’intelligence collective de son équipe pour les prises de décision importantes. Un manager parvient à ce stade en priorisant le côté humain de ses employés, en favorisant les échanges et en soutenant son équipe. Le travail de coach, une nouvelle tendance, est aussi axé sur ces principes.

Les résultats au niveau de l’entreprise

Mettre un manager facilitateur aux commandes améliore considérablement la productivité de l’entreprise. En effet, en permettant aux collaborateurs de s’exprimer et de faire part de leurs idées, ces derniers acquièrent un sentiment d’appartenance et d’importance au sein de la société. La motivation, le bien-être au travail et, par conséquent, la production s’en retrouve augmentés. En tant que facilitateur, le manager a ainsi le pouvoir de rendre les tâches plus simples et plus fluides plutôt que de les compliquer et de faire dans l’excès d’autorité. En outre, avec l’implication de l’équipe sur terrain, les marges d’erreur sont réduites et l’environnement de travail est plus agréable.

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