Manger des fruits et légumes améliore (aussi) la santé mentale

Publié le  - Mis à jour le 

Il y a encore des choses que vous ignoriez sur les bienfaits procurés par la consommation de fruits et légumes sur la santé. Selon une étude britannique, le fait d’en manger abondamment favoriserait une bonne santé mentale. Explications.

Inutile de rappeler que la consommation de cinq portions de fruits et légumes par jour présente bien des atouts pour la santé physique. Ça, tout le monde ou presque l’a bien compris. Toutefois, une nouvelle étude vient de nouveau renforcer leur réputation. Ainsi, manger des pommes, des poires ou encore des haricots verts serait aussi très bon pour la santé mentale. C’est en tout cas ce qu’avance une étude britannique publiée dans le British Medical Journal. À noter que l’objet de cette enquête était à l’origine d’évaluer les comportements à risque comme la consommation de tabac, d’alcool ou encore l’obésité, et leurs conséquences sur la santé mentale et le bien-être.

En pratique, les chercheurs de l’Université de Warwick ont passé au crible 14 000 personnes âgées de plus de 16 ans et vivant au Royaume-Uni. Sur les personnes dont le bien-être mental était optimal, un tiers (33,5 %) consommait au minimum cinq portions de fruits et légumes par jour. Et une part identique en mangeait au moins trois ou quatre.

Les maladies mentales coûteuses pour l’individu, et la société

Parmi les comportements passés à la loupe, ceux revenant le plus chez les personnes en situation de bien-être étaient la consommation de fruits et légumes et celle du tabac. Comme le met en évidence l’étude, le bien-être mental ne suppose en effet pas nécessairement l’absence de maladie. Il s’agit d’un état dans lequel les personnes se sentent bien et fonctionnent correctement. Concrètement, ce bien-être s’exprime par l’optimisme, le bonheur, l’estime de soi ou encore l’expression de bonnes intentions envers les autres. Pour les chercheurs, ce bien-être mental protège à la fois des maladies mentales, mais également de pathologies physiques graves.

Selon Sarah Stewart-Brown, l’un des auteurs de l’enquête, la maladie mentale induit un coût important pour celui qui en fait l’objet, mais aussi à la société. Il faut en effet partir du principe que des maladies physiques, des modes de vie dangereux et des inégalités sociales peuvent être induits par une mauvaise santé mentale. De fait, l’objectif des chercheurs est maintenant de mettre au point des dispositifs ou du moins déterminer les facteurs permettant de maintenir un sentiment de plénitude. Or, à ce titre, les fruits et légumes seraient potentiellement un bon levier, d’une part pour la santé mentale, mais aussi pour éviter les maladies cardiaques et le cancer.

Sources : bmjopen, canoe, journaldelenvironnement