Après l’obtention d’une licence, les étudiants doivent passer par une sélection sur dossier pour entrer en master. Cependant, des pluies de refus s’enchaînent ces derniers temps, comme en témoignent les milliers d’étudiants dépités sur les réseaux sociaux à travers l’hashtag #EtudiantsSansMasters. Plongés dans l’incertitude pour leur futur, quelles sont les options qui s’offrent à ces étudiants déçus par le système ?
Quoique décevant, être refoulé une première fois à l’entrée en master ne représente en rien la fin du chemin. En effet, les recours et les perspectives qui s’offrent aux étudiants en détresse sont assez nombreux. Zoom sur quelques-unes des options à considérer pour rebondir après s’être vu refuser l’entrée du cursus master.
Se tourner vers le rectorat d’académie en guise de recours
Tout comme sur la plateforme Parcoursup, formuler un maximum de vœux pour entrer en master est une pratique commune chez les étudiants. En effet, un excellent dossier ne garantit pas toujours l’obtention d’une place en master. La capacité d’accueil y est très limitée. La section droit est particulièrement impactée avec, par exemple, 1 150 places en master pour 23 000 candidatures à Aix-Marseille ou encore 45 places pour 900 dossiers à Sceaux. Pour beaucoup, un refus fait l’effet d’un château de cartes qui s’écroule. Cependant, rien n’est encore perdu. En invoquant le droit à la poursuite d’étude, les étudiants refusés à l’entrée en master peuvent adresser un recours à leur académie dans les 15 jours qui suivent la réception de l’avis défavorable. Cette démarche oblige l’académie à trouver une solution en proposant trois offres dans différents établissements, dont l’établissement d’origine.
Faire une pause pour découvrir d’autres perspectives
Le refus à l’entrée en master ne doit pas forcément être perçu comme une mauvaise chose. En effet, pourquoi ne pas voir là une occasion de lever un peu le pied pour expérimenter de nouvelles choses ? Une année de césure est loin d’être une année de perdue. Au contraire, s’éloigner un peu des emplois du temps stricts ne peut qu’apporter son lot de sérénité à un étudiant qui a passé trois années de licence rythmées. Il pourra alors retenter sa chance à l’entrée en master l’année suivante. L’année de césure ouvre de nombreuses perspectives et laisse suffisamment de temps pour :
- S’engager dans un service civique pour se rendre utile à la société ;
- Suivre un stage en entreprise pour gagner en expérience professionnelle ;
- Effectuer un séjour linguistique dans un pays étranger pour découvrir de nouvelles cultures.
Se lancer dans le monde du travail
Valider son année de licence constitue un billet d’entrée suffisant dans le marché du travail. Ainsi, se lancer dans une activité professionnelle relative à leur domaine d’étude est une option d’avenir que les étudiants qui n’ont pas pu entrer en master peuvent considérer. À eux de voir s’ils souhaitent en faire une expérience temporaire, en attendant les prochaines sélections d’entrée en master, ou s’ils veulent poursuivre de manière permanente sur cette voie. Dans tous les cas, cette étape offre un gain considérable de nouvelles compétences professionnelles. Pour les étudiants qui cherchent un simple job d’été, découvrez les secteurs qui embauchent.