Semaine de 4 jours en entreprise ? Un nouveau phénomène

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4 jours de travail par semaine
4 jours de travail par semaine

La crise sanitaire du Covid-19 a historiquement et mondialement bouleversé le marché du travail. Le télétravail a entre autres été pérennisé pour relever les nouveaux défis mis à jour par cette sombre période dans le monde professionnel. Outre ce mode de travail, un nouveau phénomène, à savoir la semaine de 4 jours en entreprise, se répand comme une traînée de poudre, toujours pour satisfaire les besoins naissants.

De plus en plus de pays en Europe cèdent à la tendance de la semaine de travail de 4 jours au lieu des 5 habituels. Cette perspective se veut notamment un facteur de satisfaction, de flexibilité et de productivité. Zoom sur les détails de l’évolution de ce phénomène.

Les bénéfices escomptés de la semaine de travail de 4 jours

Travailler 4 jours en étant payé 5 ? Cette question a pris d’assaut le marché mondial du travail en réponse aux besoins de renouveau mis en lumière par la crise sanitaire. Cette période bouleversante a clairement démontré la nécessité de révolutionner l’organisation archaïque du travail. Condenser la sempiternelle semaine de 5 jours en une semaine de 4 jours, sans pour autant faire baisser la rémunération perçue, est une disposition qui s’inscrit dans ce cadre. Si l’idée est encore loin de faire l’unanimité, de nombreux pays et entreprises se sont montrés favorables et ont d’ores et déjà relevé le défi. En effet, cette nouvelle organisation se veut porteuse de multiples avantages. Elle poursuit notamment des objectifs de flexibilité, de productivité accrue et de bien-être au travail.

Le phénomène se répand à travers le monde

Séduits par le concept, la liste des pays qui se lancent dans l’instauration d’une semaine de travail de 4 jours s’allonge. Cet engouement est motivé par la présentation de ce nouveau concept comme étant l’avenir de la productivité. Les pays européens se révèlent particulièrement enclins à adopter cette nouvelle réforme organisationnelle. Parmi les bons élèves de la liste se trouvent :

  • La Belgique : l’ouverture du marché de travail belge à la semaine de 4 jours s’inscrit dans une politique d’assouplissement des horaires de travail ;
  • Le Royaume-Uni : des entreprises y testent la semaine de 4 jours depuis le mois de juin 2022, dans le cadre d’un programme pilote de 6 mois, visant à évaluer la pertinence de cette disposition ;
  • L’Espagne : emboîtant le pas de ses pays voisins, l’Espagne se lance également dans une phase expérimentale de la semaine de 4 jours sans baisse de salaire.

La semaine de 4 jours en France

Des États-Unis au Japon, en passant par l’Islande et l’Écosse, la semaine de travail de 4 jours envahit doucement, mais sûrement tous les marchés. La France, bien qu’en retard par rapport à ses voisins européens en matière de télétravail, n’y fait pas exception. Un sondage réalisé par le cabinet Robert Half en juin 2022 révèle que près de 35% des employeurs français, soit un tiers des entreprises françaises, prévoient de se lancer dans la semaine de 4 jours dans un futur imminent. Actuellement, 1/5 des boîtes de l’Hexagone y sont déjà passées, pour ne citer que :

  • Elmy, une entreprise lyonnaise qui travaille dans l’énergie renouvelable ;
  • Systemes B, une boîte de conseil en stratégie d’entreprise ;
  • Love Radius, une PME (petite et moyenne entreprise) toulonnaise de puériculture.

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