10 histoires à connaître sur la Coupe du monde de football

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Il existe de nombreuses anecdotes incontournables sur la Coupe du monde
Il existe de nombreuses anecdotes incontournables sur la Coupe du monde
Depuis sa première édition en 1930, la Coupe du monde a voyagé dans le monde entier et en a vu de toutes les couleurs. Forcément, ça fait des anecdotes à raconter.

L’Inde décline l’invitation

Grâce au forfait des trois autres équipes de son groupe lors de la phase de qualification la Birmanie, les Philippines et l’Indonésie), l’équipe d’Inde se qualifie pour le Mondial-1950, qui a lieu au Brésil. Pourtant, elle décide finalement de ne pas s’y rendre. Pour des raisons financières essentiellement (coût du voyage, coûts sur place) mais aussi parce que la FIFA lui a refusé… de jouer pieds nus. Elle avait pu le faire deux ans plus tôt lors des Jeux olympiques de Londres.

La double nationalité, ça a ses avantages

Luis Monti (1901-1983) est connu pour avoir été un “boucher” sur le terrain mais aussi l’un des meilleurs défenseurs centraux. En 1930, il participe à la Coupe du monde en Uruguay avec la sélection de l’Argentine, qui échoue en finale. Mais grâce à sa double nationalité, il participe également à la Coupe du monde suivante, en 1934 en Italie, avec la sélection de l’Italie, qui la remporte. Il est, encore aujourd’hui, le seul joueur à avoir pris part à deux finales de Coupe du monde avec deux pays différents.

Forfait pour aviophobie

Le Hollandais Dennis Bergkamp n’a pas souhaité participer à la Coupe du monde 2002 au Japon et en Corée du Sud alors que les Pays-Bas s’y sont rendus. La raison : il a peur de prendre l’avion. Même avec son club, Arsenal (Angleterre), il a rarement participé aux matchs à l’extérieur quand un voyage par les airs était prévu. Quand cela était possible, il partait quelques jours avant ses coéquipiers, en train. Il a d’ailleurs hérité du surnom “Non-Flying Dutchman” (le Hollandais non volant).

Deux Coupes du monde, deux générations

En 2002, l’équipe de France, dont Youri Djorkaeff qui est remplaçant, rencontre l’Uruguay et son attaquant Diego Forlan. Trente-six ans plus tôt, en 1966, leurs pères, Jean Djorkaeff et Pablo Forlan, s’étaient déjà croisés sur le terrain en phase de poule lors du Mondial en Angleterre.

Mort pour un but

Le 22 juin 1994, pour son deuxième match du Mondial, la Colombie rencontre le pays hôte : les États-Unis. En voulant écarter un ballon, le défenseur colombien Andrés Escobar, marque le premier but du match. Malheureusement, c’est un but contre son camp et les États-Unis gagneront la partie sur le score 2-1, éliminant la Colombie. Le 2 juillet, Escobar est assassiné de douze balles sur le parking d’un bar dans la banlieue de Medellin. La petite amie de la victime dira que le meurtrier a crié “gol” (but) à chaque coup tiré.

En 2014, une autre histoire fait tristement écho à celle-ci : en janvier, un match des 16e de finale de la Coupe de France oppose l’AS Monaco  au club amateur de Chasselay. Le défenseur amateur Soner Ertek fait un tacle à la star colombienne de Monaco, Falcao. Le diagnostic est sévère : lésion du ligament croisé antérieur du genou gauche. Falcao ne pourra pas participer à la Coupe du monde au Brésil. Depuis, Ertek a reçu plusieurs menaces de mort, notamment via les réseaux sociaux.

Un carton rouge qui se fait attendre

C’est simple : deux cartons jaunes égalent un carton rouge, et donc une expulsion. Pourtant, en 2006, en Allemagne, lors du match qui oppose la Croatie et l’Australie, Josip Simunic aurait pu croire le contraire. Le défenseur croate commet une faute qui lui vaut un carton jaune, puis une deuxième trente minutes plus tard. Là, l’arbitre, Graham Poll oublie de sortir le carton rouge ! Josip Simunic devra commettre une troisième faute pour finalement être exclu.

Les Bleus deviennent les Vert et Blanc

1978, Coupe du monde en Argentine. La France rencontre la Hongrie pour son dernier match. Problème : la délégation française n’a pas compris que les Bleus devaient jouer en blanc et les deux équipes s’apprêtent à jouer en bleu. Finalement, les Français revêtiront les maillots de l’équipe junior locale : à rayures verticales vertes et blanches et, évidemment, trop petits. La France gagnera quand même 3 à 1.

Une coupe en lieu sûr

L’Italie remporte la Coupe du monde chez elle en 1934 puis en France en 1938. Les trois éditions suivantes (1942, 1944 et 1946) n’auront elles pas lieu à cause de la Seconde Guerre mondiale. Le vice-président de la FIFA de l’époque - et membre de la fédération italienne -, Ottorino Barassi, par peur que les nazis prennent le trophée, va le chercher secrètement dans une banque de Rome et le cache… sous sont lit, dans une boîte à chaussures.

Un but chacun, ou presque

1982, Coupe du monde en Espagne. Même s’ils ne sont arrivés que quatrièmes, les Bleus se sont fait plaisir. Les 16 buts que l’Équipe de France a marqués en phase finale l’ont été par pas moins de 10 joueurs différents : Gérard Soler, Bernard Genghini, Michel Platini, Didier Six, Maxime Bossis, Alain Giresse, Dominique Rocheteau, Marius Trésor, René Girard et Alain Couriol.

Une lourde sanction

L’ancien dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-il, n’avait pas pour habitude de rigoler. Alors que l’équipe de son pays est arrivée dernière de son groupe et n’a donc pas accédé aux 8e de finales lors de la Coupe du monde 2010, il a convoqué les joueurs et leur entraîneur, Kim Jong-hun dès leur retour. Ils ont alors été insultés et humiliés pendant plusieurs heures par environ 400 personnes. Puis Kim Jong-hun a été condamné a des travaux forcés pour “trahison de la confiance de Kim Jong-Il”.

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