Système d’alarme : budget, aide au choix et infos

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Choisir son alarme pour la maison
Choisir son alarme pour la maison
Face à la hausse des cambriolages, de nombreux particuliers investissent dans un système d’alarme afin de protéger efficacement leurs maisons. Seulement voilà, entre les alarmes (filaires ou sans-fil ?) et les détecteurs (de mouvement ou d’ouverture ?), il est parfois difficile de faire le bon choix. Petite visite guidée des protections anti-cambriolage…

Système d’alarme : qu’est-ce que ça comprend ?

Tout système d’alarme domestique "anti-intrusion" digne de ce nom est constitué :

  • d’une centrale (sorte de tableau de bord qui permet de paramétrer son système d’alarme) ;
  • de détecteurs "de mouvement" ou "d’ouverture" ;
  • d’une sirène (destinée à mettre en fuite les cambrioleurs, à alerter les voisins si l’on n’est pas chez soi).


À l’instar d’un téléphone, si la présence d’un câble est nécessaire pour que l’alarme fonctionne, on est alors en présence d’une alarme "filaire". Dans le cas contraire, on parle d’alarme "sans-fil".

Quelques chiffres

Entre 2012 et 2013, on a assisté à une hausse de 6,4% des cambriolages en zone urbaine et de 4,7% à la campagne (Source : Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales).

Détecteur de mouvement ou d’ouverture ?

Si la centrale et la sirène sont respectivement le cerveau et la bouche du système d’alarme, les détecteurs en sont les yeux. Bien qu’ils aient la même finalité, capteur de mouvement et capteur d’ouverture divergent dans les moyens utilisés pour y parvenir.

Dans le cas du détecteur de mouvement à infrarouge, le moindre déplacement à l’intérieur de la zone surveillée sera immédiatement repéré. Un peu comme le T-Rex dans Jurassik Park, vous vous souvenez ?

Un détecteur d’ouverture (ou de bris de glace), quant à lui, signalera l’ouverture de toute porte ou fenêtre qui en serait équipée.

Alarme "filaire" ou "sans-fil" ?

Par ailleurs très fiables (la présence d’un câble complique leur piratage), on peut toutefois reprocher aux alarmes filaires :

  • d’être relativement inesthétiques ;
  • de devoir être reliées à une source d’alimentation électrique pour fonctionner (une batterie de secours se met en marche en cas de panne) ;
  • de nécessiter des travaux (l’intervention d’un professionnel étant conseillée, un surcoût est à prévoir).


Côté avantages, les alarmes radio sont :

  • faciles à installer ;
  • autonomes (pas besoin de les raccorder au réseau électrique) ;
  • aisément transportables ;
  • discrètes ;
  • économiques.


Attention, la communication entre les différents composants (centrale, détecteurs, etc.) se faisant via des ondes radio, les alarmes sans fil sont exposées au piratage par brouillage d’ondes.

Télésurveillance ou pas ?

Bien qu’il soit avéré qu’une sirène retentissant à plein volume suffise parfois à mettre en déroute les cambrioleurs et en pousse certains à abandonner leur projet, d’autres voleurs (durs d’oreille ou simplement moins impressionnables) finiront leur « travail » avant de quitter les lieux.

C’est pourquoi il peut être intéressant de passer un contrat de télésurveillance avec une société de télésurveillance. Dans ce cas, plusieurs options sont envisageables suite à la détection d’un intrus. Une fois prévenu, un employé de la société de télésurveillance pourra :

  • vérifier, à distance et via un interphone, qu’il ne s’agit pas d’une fausse alerte (habitant de la maison, animal domestique, etc.) ;
  • prévenir le propriétaire de la maison, des voisins dont on lui aura fourni les coordonnées ou encore la police ;
  • envoyer un agent de sécurité sur place.

Et la domotique dans tout ça ?

Parce qu’elle permet de « piloter » sa maison à distance mais aussi d’automatiser, de mettre en réseau et de centraliser le contrôle de l’ensemble des tâches domestiques, la domotique peut considérablement renforcer l’efficacité d’un système d’alarme traditionnel.

Un propriétaire peut prédéfinir un « scénario » (toutes les lumières de la maison s’allument, la TV se met en marche,  voisins reçoivent un e-mail, etc.) en cas de détection d’un intrus. On parle alors de sécurité active.

Mais on peut également, via la domotique, faire croire que l’on n’a jamais quitté sa maison. Par exemple, en programmant l’arrosage de la pelouse, allumer et éteindre la TV, ouvrir et fermer les volets, etc. ). C’est ce que l’on appelle la sécurité passive.

Système d’alarme : combien ça coûte ?

Le prix d’une alarme anti-intrusion est susceptible de varier en fonction du système et des fonctionnalités choisis mais aussi de sa qualité (exigez les normes NF et A2P) et de l’étendue de la zone (votre maison, en l’occurrence) à surveiller.

Pour un système d’alarme en kit à installer soi-même, il faut compter entre 100 et 2 000 €.

Pour un système d’alarme qu’installera un professionnel, l’enveloppe pourra avoisiner les 4 000 €.
Enfin, sachez que si vous optez pour la télésurveillance, vous devrez souscrire un abonnement dont le montant varie le plus souvent entre 30 et 60 € par mois.

Les catégories relatives à cet article : assurance habitation

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